Chapitre 1

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PDV Lety

– Les enfants, à tables ! Hurla une voix féminine depuis le bas des escaliers.

Quelques minutes plus tard deux ados s'installèrent autour de la table en marbre blanc.

– Drago, passe-moi ton assiette.

Vous l'aurez compris, l'un des deux ados est bel et bien Drago Malfoy, accompagné de sa meilleure amie, Lety. Moi.

De mon vrai nom, Letyzia Ortiz.

Drago est moi sommes meilleurs amis depuis notre premier jour à Poudlard.

On s'est rencontré dans le train et on ne s'est plus quitté.

Depuis ce jour, pendant chaque vacances, je viens manger chez les Malfoy tous les dimanches et passer la journée avec Drago. On passe aussi tous nos mardis à arpenter les boutiques du Chemin de Travers. Enfin plutôt, je le force à me suivre dans chaque boutiques. Puis on rentre manger au manoir avant d'aller s'allonger dans les jardins pour regarder les étoiles tout en discutant de tout et de rien, en plaisantant comme des gosses.

À Poudlard, tout le monde le prend pour le petit fi-fils à son papa, prétentieux, arrogant et méprisant, un chouïa hautain et ça n'aide pas depuis qu'il a rejoint la brigade inquisitorial de Dolores Ombrage mais moi, j'ai la chance de connaître le vrai Drago Lucius Malfoy et je l'adore plus que tout.

Je m'entend très bien avec Narcissa et je sais que c'est réciproque, par contre, avec monsieur Malfoy c'est une autre histoire. Il m'horripile et il me déteste. Malgré tout, il me tolère sous son toit dès j'en ai envie, il se contente juste de m'ignorer, et je m'en porte très bien.

Bon et si je vous parlais un peu de moi, hein.

Alors, je suis une jeune fille de 15 ans. Je suis en cinquième année à Poudlard. Le choixpeau m'a envoyer chez les Serpentard parce que d'après lui, j'étais déterminer à faire mes preuves et que j'avais de grandes ambitions et ce, pour le plus grand malheur de ma grande-tante Malita McGonagall. ( Non, non, vous ne rêvez pas, il s'agit bien de la sœur cadette du professeur Minerva McGonagall ).

Je vis avec ma grande-tante depuis toujours. Ma mère est morte en couche, comme on dit, et je ne sais pas qui est mon père. Malita le sait, elle, mais elle ne veut rien me dire sur lui. Les seules fois où elle le mentionne c'est pour le critiqué ou pour ME critiquer.

Bon revenons-en au présent.

Ce dimanche là, alors qu'on s'installait pour partager le déjeuner dominical, on eu la surprise ( pour le moins désagréable ) de trouver Pansy Parkinson installée à ma place habituelle, à côté de Drago.

Lucius n'arrêtait pas de pousser Drago à discuter avec Pansy, me coupant à chaque fois que je voulais parler.

Le repas terminé Malfoy père nous envoya dans la chambre de Drago pour "avoir la paix" prétexta-t-il. 

Dans la chambre, rien ne changea par rapport au repas. Dès que je voulais parler à Drago, Pansy me coupait la parole. Je fini donc par décider de partir plus tôt que prévu.

– Ma chérie, tu pars déjà ? Me demanda Narcissa, alors que je mettais ma veste dans l'entrée.

– Oui, Drago est plutôt occupé pour le moment. On se verra mardi. Merci pour le repas, Narcissa. C'est toujours un plaisir de venir ici.

Je la pris dans mes bras et rentra chez moi.

Il restait encore trois semaines de vacances avant de retourner à Poudlard et comme tous les mardis Drago et moi devions sortir en ville ensemble.

Enfin ça, c'est ce que je croyais.


Lundi matin je reçu une lettre de Drago pour repousser notre sortie à mercredi parce qu'il devait aller chez Pansy mardi midi. Et ce fut ainsi tous les jours de la semaine. Si bien qu'au final nous ne nous étions pas vu depuis dimanche dernier.

Dans la journée de samedi, Narcissa m'envoya un hiboux pour m'avertir que Pansy serait présente pour le repas du dimanche. Franchement ça ne m'enchantait pas du tout mais si je voulais voir mon meilleur ami, je n'avais pas le choix que d'endurer sa présence.

Comme je m'y attendais, durant ce déjeuner il me fut impossible de placer un mot, Lucius et Pansy m'en empêchant et Drago ne me calcula pas le moins du monde. Depuis qu'il sortait avec elle, je ne reconnaissait plus mon ami.

Tout ceci me coupa l'appétit. Je me contentais juste de jouer avec la nourriture dans mon assiette, trop absorbée pour voir le regard triste et compatissant de Narcissa.

Ce jour là, je ne resta pas après le déjeuner, ne voulant pas être ignorée encore une fois.

La semaine suivante, Drago annula tout simplement notre sortie hebdomadaire.

Cette fois-ci j'avais bien compris que notre amitié passait au second plan, voir même quatorzième rang, étant donné que je n'avais eu aucune nouvelle de lui, depuis qu'il sortait avec cette très chère Pansy.

J'avais décidé de lui laisser l'espace dont il avait besoin. 

Un amour de SerpentardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant