Chapitre 4

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PDV Lety

Les vacances de noël arrivèrent bien vite. Tous les élèves rentraient chez eux pour les fêtes.

Initialement je devais passer ces vacances chez les Weasley, avec l'accord de leurs parents et de ma grande-tante. Mais les plans avaient changés. Quelques jours plus tôt, le père Weasley avait été attaqué au ministère de la magie. Fred m'avait expliqué que Harry avait rêvé de l'attaque et avait alerté Dumbledor, ce qui permit de sauver Arthur. Le patriarche ayant besoin de repos, ils passeraient les vacances en famille, uniquement.

Du coup pas de chance pour moi, je vais devoir passer les deux semaines avec Malita mais je suis contente que Mr Weasley aille bien.

En temps normal j'aurais passé tout mon temps chez Drago mais vu notre relation actuelle, il en est hors de questions. Je ne veux pas le voir. Il m'a tellement blessée en m'insultant de "traître à mon sang", c'est un peu comme s'il m'avait traité de "sang-de-bourbe" ( même si je n'ai rien contre les enfant nés moldu ). Je lui en veux tellement, lui que je prenais pour mon meilleur ami, il m'a vraiment déçu ce jour-là.

Enfin bon, on va pas se miner pour ça, d'autant plus qu'il y a bien plus grave, comme le fait d'être bloquée 14 jours dans une maison avec une vieille femme qui me déteste depuis ma naissance. 


Déjà une semaine de passée. Plus qu'une et mon calvaire sera terminé.

Ces jours passés, j'ai reçu de nombreuses lettres. D'abord de Fred, George et Ron pour me parler de leurs vacances.

Ils les ont passé dans une maison secrète à Londres qui appartiens à l'Ordre du Phénix. Un ordre créer par Dumbledor pour lutter contre Voldemort. Harry et son parrain les avaient rejoint pour la dernière semaine. George m'écrivit qu'il aurait voulu que je sois là aussi.

Ils avaient l'air de beaucoup s'amuser, ça me fit plaisir pour eux, vraiment.

Ensuite, Hermione me raconta à son tour ses super vacances avec ses parents dans le monde moldu.

Ça avait l'air d'être quelque chose de fantastique, à la lire.

Puis enfin, il y eu celles nombreuses, très nombreuses de Drago.

Il n'arrêtait pas de me répéter qu'il était désolé pour ce qu'il m'avait dit, qu'il l'avait regretté à la seconde même et que notre amitié lui manquait.

Bien que chacune de ses lettres m'aient touchés, je n'arrivais pas à lui pardonner pour autant. j'ai vraiment été blessée par ses mots, je ne les méritais pas.

Après tout, si il s'ennuie, il n'a qu'à appeler sa très chère Pansy et m'oublier à nouveau.

J'ai perdu mon ami à la minute où il est sortit avec elle.

  Qu'est-ce que je la déteste cette fille !


PDV Drago

Chaque jours, à chaque foi qu'elle me manquait, j'écrivais une lettre à Lety.

Le pauvre hiboux de la maison doit me détesté. Je l'envoie au moins trois fois par jours, porter mes lettres à Lety.

Si seulement je n'avait pas laissé ma fierté parler ce jour là, on serait toujours amis.

  Quel con !

La fin des vacances arriva finalement plus vite que je ne l'aurais pensé et toutes mes lettres sont restées sans réponse de la part de Lety. Je m'y attendais un peu, à vrai dire. J'ai tellement merdé que ça aurait été bien trop facile si elle m'avait pardonné aussi vite. 


Nous sommes de nouveau à Poudlard.

Quand j'entrai dans la grande salle, flanqué de Crabbe, Goyle et Zabini, je la vis, Lety, assise seule à notre table, la tête penchée sur un livre.

Je m'approcha et on s'installa avec elle, comme avant.

Je savais qu'elle nous avait vu, mais elle ne dit rien, ne leva pas le nez de sa lecture et nous ignora royalement.

Je la détailla avec attention.

Elle avait maigrit en deux semaines, je n'aimais pas ça. Elle avait dû passer de mauvaise vacances, comme à chaque fois qu'elle était coincée chez elle, sans échappatoire.

Alors que mon regard longeait ses bras, plus fin, j'arrêtais ma course sur le peu de peau visible, cachée par les manches longues de son pull et recouverte de taches allant du bleuté au violacé.

Je fronça les sourcils, suspicieux.

– C'est quoi ça ? Demandais-je en pointant d'un signe de tête les taches sur ses bras, d'un ton plus froid que je ne l'avais voulu.

Elle tira sur ses manches pour camoufler l'entièreté de sa peau, referma son livre et se leva.

– Ça ne te regarde pas. Me répondit-elle sur le même ton.

Elle s'éloigna de notre table pour rejoindre celle des Gryffondor et plus particulièrement, Potter et sa bande.

Ça me rendit triste de voir ce qu'il était advenu de notre amitié en si peu de temps.

George arriva derrière elle et passa ses deux bras autour de son cou, la serrant contre lui. Elle posa ses deux mains sur les avants bras de Weasmoche et lui sourit affectueusement.

Il embrassa son front avant de la relâcher et de s'installer à côté d'elle.

Bien malgré moi, je les observais d'un regard noir tout en serrant les mâchoires, au point de m'en faire mal. Si les regards pouvaient tuer, ce George serait six pieds sous terre à l'heure qu'il est.

Ron raconta quelque chose qui les fit tous rire aux éclats.

Plus je les regardais, plus je me sentais énervé.

À bout de nerfs, je me leva à mon tour et quitta la pièce. 

Un amour de SerpentardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant