Un amour de Serpentard

Chapitre 11

PDV Lety

Je passa la porte de la salle commune, perdue dans mes pensées.

Une fois entrée, Drago apparu devant moi, l'air furieux. J'essayai de le contourner pour aller me coucher mais il me plaqua violemment contre le mur.

– Tu l'aimes ?! Me demanda-t-il les mâchoires serrées, le regard noir.

Ses mains tenant mes bras, me faisaient mal. Je ne comprenais pas sa réaction.

Il me fallu un temps de réflexion pour savoir de quoi il parlait et ça fit tilt.

– Ça ne te regarde pas, Malfoy !

  De quoi il se mêle.

– Bordel Lety, est-ce que tu l'aimes ?

Je sentais bien qu'il commençait à perdre patience, sa poigne se resserra sur mes bras nus.

Ce ne fut qu'à ce moment là que je le regarda vraiment, dans les yeux.

Ce que j'y vis me brisa le coeur. Ce n'était pas simplement de la colère. Je pouvais voir, de la peur et une pointe de tristesse cachée dans son regard bleu obscurcit. Mais ma colère ne retombait pas pour autant.

– Non ! Espèce d'idiot, c'est toi que j'aime. Répondis-je énervée à mon tour.

Je me rendis compte de ce que je venais de dire et je paniqua.

Mon coeur s'affola, ma respiration devint saccadée.

  Bordel mais qu'est-ce que je viens de lui dire. Mais qu'elle idiote !

Je le senti desserrer ses doigts sur ma peau et il plongea son regard dans le mien.

Ne supportant pas cette situation, je le repoussa violemment et partis vers ma chambre.

Contre toute attente, il m'attrapa par le bras et me retourna face à lui. Il posa sa main gauche sur ma joue et sans prévenir, ses lèvres se posèrent sur les miennes.

J'essayai de résister comme je pu.

  Non mais qu'est-ce qu'il croît ? Que je vais lui tomber dans les bras aussi facilement.

Il ne me lâcha pas cependant.

  Oh et puis merde ! J'en rêve depuis si longtemps, pourquoi, je devrais le repousser.

Je fini par lui rendre son baiser.

Je passa mes bras autour de son cou et lui, entoura ma taille de son bras droit, approfondissant notre baiser.

Je me sentais enfin apaisée, comme flottant sur un nuage. Une multitude de papillons fourmillèrent dans mon ventre. Ce baisé me remplit d'une extase que je pensais ne jamais connaître. Le temps s'arrêta autour de nous, comme si nous étions seuls au monde.

On s'embrassa ainsi, passionnément, durant un long moment avant qu'il ne se détache à bout de souffle, plongeant son regard dans le mien avec une telle intensité que je fus presque sûre que j'en rougis.

– Moi aussi je t'aime, Lety. Me confia-t-il souriant à moitié.

Il me prit par la main, me menant dans sa chambre. 

  Je sais bien ce que vous vous imaginez.

On s'allongea sur son lit, dans les bras l'un de l'autre, juste à profiter de ce moment.

– Je t'aime, Lety. En faite, je crois que je t'ai toujours aimé. Avoua-t-il en me serrant un peu plus contre lui.

– Tu auras été long à t'en rendre compte. Plaisantais-je.