Chapitre 20

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PDV Drago

La voix du Seigneur des Ténèbres raisonna dans le château, se répercutant contre ses murs.

 * Vous avez combattu, avec bravoure. Mais en vain. Chaque goutte versé d'un sang de sorcier est une perte et un gâchis. Lord Voldemort est miséricordieux. J'ordonne à mes forces de se retirer immédiatement. En leur absence, occupez-vous de vos morts avec dignité. Harry Potter, c'est à toi que je m'adresse maintenant. Cette nuit, tu as laissé tes amis mourir à ta place au lieu de m'affronter toi-même. Il n'est pas de plus grand déshonneur. Rejoint-moi dans la forêt interdite et fais face à ton destin. Si tu ne viens pas, je tuerais jusqu'au dernier homme, jusqu'à la dernière femme, jusqu'au dernier enfant, qui aura essayé de te cacher de moi. *

Comme la première fois, je fus frappé par un atroce mal de crâne.

Nous vîmes les partisans du seigneur des ténèbres, se retirer comme il l'avait dit.

Blaise et moi en profitâmes pour nous reposer à l'ombre d'un pilier encore debout.

Le silence régnait entre nous.

– Lety est morte ! Lâchais-je de but en blanc, rompant ce silence devenu pesant.

– Que s'est-il passé ? Demanda mon ami choqué de ma révélation.

Je pu le voir essuyer rageusement les larmes qui coulaient de ses yeux.

– C'est de ma faute. Mon père l'a tué sur ordre du Maître. Je crois que c'est parce que je n'ai pas rempli ma mission. Je n'ai pas pu tuer le professeur Dumbledor.

– C'est pour ça que tu as changé de camp ?

– En quelque sorte. Je voulait devenir celui qu'elle voyait en moi. Et je me suis rendu compte que je n'avait jamais voulu être un mangemort dans le fond.

– Elle a souffert ? Demanda-t-il en baissant la tête.

Je savais qu'ils s'entendaient très bien, tous les deux. Je cois qu'elle était la seule qu'il considérait comme son amie.

– Je ne crois pas. Elle semblait en paix quand nos regards se sont croisés, pour la dernière fois.

Nous restâmes-là, à discuter, se remémorant nos souvenirs avec Lety, que nous avions tous les deux aimé, de façon différente.

Soudain des exclamations nous parvinrent.

Nous suivîmes la foule se dirigeant vers la cours du château, celle-ci était jonchait de ruines.

Face à nous, le Maître se tenait fièrement, accompagné de ses partisans dont certain d'entre eux, tenaient fermement les cordage retenant Hagrid.

J'aperçus avec soulagement, ma mère se tenir près de mon père. Elle ne semblait pas blessée.

Quand elle me vit, elle me sourit chaleureusement, elle aussi soulagée de voir que je n'avais rien.

La fille Weasley, se mit à crier dans les bras de son père, ce qui attira mon attention.

C'est là que je réalisa, que ce qu'Hagrid avait dans les bras était le corps, sans vie, de Potter.

Mon coeur se serra. Sans savoir pourquoi, je pensa à la douleur que ressentirait Lety, si elle avait vu ça.

Le Maître prit la parole, rompant le silence. 

 – Harry Potter, est mort ! Clama-t-il. Dorénavant, vous placerez votre confiance, en moi. HARRY POTTER EST MORT ! S'écria-t-il face aux mangemorts qui ricanèrent. L'heure est venu de vous prononcer. Venez vous joindre à nous. Ou mourrez.

Personne ne bougea.

Mon père m'appela pour que je les rejoigne mais je ne bougeais pas.

Quand ma mère m'appela à son tour, d'une voix anxieuse, je sortis de la foule et commença à la rejoindre.

– Drago !

Je me stoppa, ressentant une pression dans ma poitrine.

Je fis volte face, surpris et rencontra ses yeux marrons.

Mon coeur s'arrêta une seconde, les larmes ruisselants le long de mon visage quand elle sortit de la foule, à son tour.

  Lety !

Je marcha lentement vers elle, mes jambes chancelantes à cause de l'émotion. Je fini par presser le pas, courant presque jusqu'à elle. Je la pris dans mes bras et la serra fort contre moi.

Elle me rendit mon étreinte.

– Comment ?! Murmurais-je, mon visage dans son cou.

Un amour de SerpentardOù les histoires vivent. Découvrez maintenant