paradis artificiel

un

NAHAYA ~ 28 août 2016

Assise sur une chaise présente dans le hall d'accueil, j'écoute les deux hommes ainsi que la directrice s'engeulait.

— Je suis désolée messieurs, mais vous avez signer les papiers, tout est validés, vous ne pouvez pas refuser au dernier moment.

— Mais on a rien signer ! S'énerve l'un d'eux.

— C'est votre signature non ?

Je suppose qu'elle lui montre le papier.

— Oui mais-

Elle le coupe.

— Alors voilà. La lettre du juge a était claire, vous êtes sa nouvelle famille d'accueil.

Je regarde ma valise qui est posé à côté de moi et me pose la question si ce n'est pas une bonne idée de fugué.

Je chasse cette idée de mes pensées pile au moment où les trois personnes présentes dans le bureau sortent.

— C'est le moment de se dire au revoir. Me dit la directrice du foyer.

Je me lève pour lui faire un câlin tandis que l'un des deux hommes part en furies avec ma valise et que l'autre m'attend devant la porte de sortie, s'attardent trop longtemps à mon goût sur mes cheveux.

Je la sers dans mes bras tandis qu'elle m'embrasse le crâne.

— Merci. Merci pour tout.

Je sens de l'eau sur ma tête.

Elle pleure.

— Dis lui que je remercie Théo pour tout. Et que sans lui je serais rien.

Je la sens hocher la tête et au bout de quelques instants je quitte ses bras pour rejoindre l'homme devant la porte après lui avoir fait un dernier au revoir.

Adieu le foyer.

Un silence pesant prend place dès qu'on monte dans la voiture après qu'ils aient fumer une cigarette.

— Bon euh, commence celui coté passager, moi c'est Tarik et mon frère c'est Nabil.

— Ok.

— Et toi ? Demande le conducteur plus calme que tout a l'heure.

—Nahaya.

Il hausse un sourcil.

— Nahaya sérieux ?

J'hausse les épaules avant de répondre.

— Ma daronne devait sûrement être fan de l'artiste.

Il hoche la tête mais ne répond rien pour autant.

Le silence reprend place avant d'être couper par la radio. On arrive au bout de plusieurs minutes, je descend de la voiture et m'attarde sur les tours devant moi. Les Tarterêts.

Je souffle, prend mon sac et ma valise puis suit les garçons jusqu'à leurs bâtiments.

Peut-être qu'ils vont te kidnapper et te tuer.
Peut-être, peut-être pas.

Ils disent bonjour à des gens qui sont en bas pendant que je l'ai regarde ne sachant pas où me mettre.

— C'est elle la ptite que vous allez garder ?

Les frères hochent la tête.
Ils se présentent chacun leurs tours mais je ne répond rien.

Ok cool mais j'ai rien demander.