huit

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NABIL ~ 15 octobre, 15h17

Je souffle en posant une bonne fois pour toute ma valise sur le sol. Avec mes reufs on est enfin rentrés à Paname, c'était long et chiant mais c'est pour les affaires alors malheureusement on a pas le choix.

Plus jamais je prends le train c'est bon ? Râle Karim.

Plus jamais je prends le train AVEC TOI, c'est bon ? Lucas force sur le « avec toi » ce qui nous fait rire.

C'est vrai que pendant le trajet Karim faisait que de gigoter ou parler, c'était insupportable.

Eh attendez, elle est où Nahaya wesh ? Réagit mon frère en se redressant.

On fronce les sourcils se rendant compte que ses affaires, qu'elle laisse habituellement traîner, ne sont pas là. J'essaye de l'appeler mais tombe sur le répondeur.

Vous avez oublié ou quoi wesh ?

On devient tous attentifs quand Mâcha revient dans le salon, une canette de coca en main.

Elle à son match de basket aujourd'hui je vous rappelle. Il lève les yeux au ciel.

Ah mais oui c'est vrai ! S'exclame Taktak. Venez on y va ? J'ai trop envie de voir comment ça se passe.

Sans moi, je dois aller capter une gadji. Prévient Nader en se levant.

Ouais bah si c'est que toi tranquille alors. Rétorque Kemil.

Bim, balle perdue. Chuchote Mâcha ce qui nous fait rire.

Il lui jette un scarface en enfilant sa veste.

Vous passerez le bonjour de ma part à la gamine.

Il nous laisse pas le temps de répondre qu'il sort directement.

Elle va être ravie de l'entendre tiens. Mon cousin lève les yeux au ciel.

Trop. Mâcha ris.

Bon allez on se bouge, on y va. Annonce Tarik en se levant.

On l'imite et sort de l'appartement après avoir pris nos affaires. On monte aussitôt dans nos voitures direction le gymnase ou à lieu son match.

Une quinzaine de minutes plus tard, à entendre les chamailleries de Lucas et Mâcha on arrive enfin. Il était misérement long le trajet avec leurs conneries putain.

J'ai trop hâte wesh c'est le premier match qu'on va voir où elle joue. Sautille Lucas comme un enfant de cinq ans.

Je secoue la tête désespérée et rentre en premier dans l'enceinte fonçant directement dans les gradins. On va se poser à côté de nos petits qui y sont déjà, faisant râler les spectateurs.

Si ils sont pas contents c'est la même, ça y est eux.

On fronce les sourcils quand, après que l'équipe de Nahaya est marqué, le numéro un s'énerve après elle.

NAHAYA

Ils n'ont pas besoin de moi pour marquer. Ricane le joueur en face de moi.

Je sais. A ton avis pourquoi on t'appelle la plante verte ? Je réponds en le narguant.

Action réaction, son visage change, laissant place à la colère. Oups je l'ai touchée dans son ego.

Fais attention à toi pendant le match. Me menace t'il. C'est un conseil.

Ok l'eucalyptus. Je rigole.

paradis artificielOù les histoires vivent. Découvrez maintenant