NAHAYA, 31 mai 2017 ~ 15h38
Viry - Châtillon
Je souffle de soulagement, ayant enfin fini mes lettres. Je les met dans des enveloppes blanches, avec le nom de chacun écrit dessus.
Est ce débile d'écrire des lettres pour dire ce que je ressens au lieu de le faire en face d'eux ? Sûrement, mais au moins ils leurs resteras quelque chose de moi.
Hier j'ai passé d'autres examens, pour voir où en était ma santé.
Ça c'est dégradé.
Le docteur me l'a dit, mot pour mot, la fin est proche.
Alors il m'a conseillé soit de faire l'opération, soit de profiter au maximum de mes proches. Et j'ai choisis la deuxième option.
J'ai plus rien à vivre, tout ce que je voulais, je l'ai eu ou je l'ai accompli.
Comme, prouver à tout le monde, à mon équipe et à mon géniteur, que le dernier match de basket il était pour nous.Comme prouver à ma grand mère, mes cousins et mes frères qu'ils pouvaient être fière de moi. Et ça aussi je l'ai accompli.
C'est six là m'ont tellement donnés, que je me devais faire quelque chose pour eux. Quelque chose de mémorable.
Et j'ai choisi un voyage, où ils partiront tout les six quand je ne serais plus là. Pour leur montrer que malgré que je ne sois plus, il y'aura toujours une part de moi.
Comme pour prouver à Lana et Naim que notre amitié, était une partie de ce qui m'avait fait tenir pendant des années.
Comme pour prouver à Théo, que j'étais pas une cause perdue, et qu'il a bien fait de croire en moi.
Comme prouver au gars, que eux aussi sont une partie de ma vie, que sans eux, je ne serais pas là non plus.
Voilà ce qu'il y'a en grandes parties dans les lettres.
— NANA ON EST LA ! Gueule Nab, en rentrant dans l'appartement.
En les entendants dans le salon, je sors de mes pensées et me lève pour les rejoindre.
— Ça va mira ? Me demande Tarik quand j'arrive à son niveau pour le prendre dans mes bras.
— Et toi ?
Il hoche simplement la tête et je pars faire un câlin à Nab, puis je passe à ma grand mère.
— Avó. Je souffle dans ses bras.
— Estás bem, meu querido ? Elle me questionne.
(Ça va ma chérie ?)
Je ne la regarde pas dans les yeux car je sais très bien qu'elle arrivera à lire dans moi comme dans un livre ouvert.
— Está bem, vovó ?
(Ça va et toi mamie ?)
— Como Vai.
(Ça va)
J'hoche la tête, et me sépare d'elle.
Elle est en France pour l'anniversaire de Lyes. Alors je me suis dis que ce serait le bon moment pour leurs offrir à tous.
— Ta vraiment une sacré gueule de merde. Me dis ce dernier en ricanant.
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paradis artificiel
FanfictionQui aurait cru que cette erreur de dossier va lui sauver la vie ? Personne, même pas elle, même pas eux. Alors là voilà dans cette famille, au début à contre coeur, maintenant heureuse d'y être. Mais il ne faut pas oublier que tout ça n'est qu'un pa...