paradis artificiel

trente trois

NAHAYA ~ 15 mars 2017, 10h21

— C'est bon ta tout ? Me demande Nabil.

J'hoche la tête et tend le bras pour prendre mon sac posé sur les sièges, sauf qu'il le prend plus rapidement que moi. Je lui jette un regard en biais par lequel il me répond avec un grand sourire.

— Allez viens bambina, Rik-ta nous attend en bas.

J'hoche la tête et le suis en dehors de la chambre.

Aujourd'hui c'est le jour de ma sortie de l'hôpital, après qu'ils m'aient gardés en surveillance et qu'ils m'ont refait des examens, je peux enfin sortir d'ici.Tout les jours des dix heures du matins avoir des examens pour voir si le pacemaker ne me dégrade pas, je peux vous assurer que c'est épuisant.

D'ailleurs je réagis bien au pacemaker, même si c'est bizarre d'avoir des vibrations au coeur, c'est un peu désagréable mais on s'y habitue.

— Bon c'est quand il veut l'ascenseur. Il râle en appuyant quinze fois d'affilé sur le bouton. ENFIN ! Il s'exclame en voyant les portes s'ouvrir.

Il me fait un signe de tête pour me laisser passer, ce que je fais, et il rentre directement après, appuyant en même temps sur le bouton pour aller au rez de chaussée.

— Ça va ?

— Et toi ? Je le regarde.

Il hoche la tête et me frictionne les cheveux ce qui me fait râler. Il rit bêtement de sa connerie mais s'arrête aussitôt quand je lui pince les côtes.

— AIE !

Je lui lâche un sourire angélique en me dépêchant de sortir quand l'ascenseur s'arrête. Je tombe directement sur Tarik qui a un bouquet de roses dans les mains.

— TARIIIK ! Je dis en fonçant directement dans ses bras, heureuse de le voir.

Comme si je ne l'avais pas vu depuis un ans alors que je le vois tout les jours.

— Ça va mira ? Il m'embrasse le front.

— Et toi ? Je lui souris.

Il hoche la tête et me tend les fleurs, je les prends et j'ai un grand sourire qui apparaît directement sur mon visage.

— Iiiiih il est trop beau ! Je sautille limite sur place.

Je les entends rire tous les deux pendant que je le tourne dans tous les sens.

— Merciiii ! Je me jette dans ses bras en faisant attention a ne pas l'écraser.

Le bouquet je parle, Tarik on s'en fou.

— Avec plaisir mira.

— Et moi je pue ?

Je tourne la tête vers Nabil, et le vois les bras croisés, sourcil haussés et le pied qui tapote au sol. Je rigole et pars lui faire un câlin.

— Merci à toi aussi Nabilou. Je le prends dans mes bras.

Il ris en voyant comment je l'appelle, comme a chaque fois, et me sers dans ses bras.

— Jaloux va.

— Je t'emmerde. Il répond à Tarik.

Ils se font mutuellement un doigt ce qui me désespères et aussitôt ils se chamaillent.

— Allez oust on y va.

Je prends la parole et les sacs en mains, les poussant limite vers la sortie comme si j'étais leur mère.