CHAPITRE 12

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CLÉA

TW : Le chapitre entier traite sur le viol et le suicide, pour un public averti. Bonne lecture <3

Je presse le robinet pour me laver les mains pendant que des filles jacassent en sortant des toilettes. Je savonne, rince mes mains et tire sur le distributeur de papier.

J'entend derrière moi la porte s'ouvrir en trombe et je sens une force me propulser contre le mur. Mon coeur s'arrête en même temps que mon souffle. Je peine à reprendre ma respiration et sens une main saisir mon cou tout en me plaquant contre le mur.

Au bout de quelques secondes je reconnais enfin le visage furax d'Élio et la terreur s'empare de tous mes membres.

« QU'EST CE QUE T'AS BALANCÉ À MES POTES HIER !?

Il reprend sa poigne et ma tête cogne contre le mur. Je grimace et mes mains essaient par tous les moyens d'attraper ses doigts pour qu'ils me lâchent enfin.

Les larmes dévalent mes joues, je cherche mon air tout en essayant de lui échapper.

Arr... ête... Tu... fais mal...

Ma vision se floutte, la sonnerie retentit, personne ne viendra.

J'ai peur...

Il approche son visage du mien.

T'es la pire des putes, tu entends ça ? Tu me dégoutes Anderson, t'es tellement amoureuse de moi que t'as été capable d'accepter que je couche avec toi. T'es tellement en manque d'amour que le seul mec qui te donnait de l'intérêt, c'était moi à travers mes insultes. T'es tellement désespérée que t'as été capable de tomber amoureuse du mec qui te harcèle. Tu fais tellement pitié c'est dingue t'as vraiment cru que quelqu'un pourrait tomber amoureux de toi ? Regarde toi un peu, qui voudrait d'une nana qui s'est fait baisé à l'âge de quatre ans ? Qui voudrait de quelqu'un comme toi ? Même tes parents n'ont pas voulu de toi l'Alien. Ici j'ai tous les droits, regarde, j'ai même retourné ta meilleure amie contre toi, j'aurais aucun mal à faire la même chose avec Hastings et Foster. Je peux faire de ta vie un enfer encore plus que ce qu'elle n'est déjà, alors reste à ta place, sinon je te garantie que je vais finir ce que j'ai commencé l'autre soir, tu t'en rappelle ? Attends, je vais te rafraîchir la mémoire.

Il lâche enfin sa poigne et me pousse jusqu'à une cabine ou je m'écrase contre les toilettes, je cherche mon air, cet air dont il m'a privé et dont il me prive encore.

Ce dernier entre et ferme la porte derrière nous. Je reste au sol incapable de bouger, entre les toilettes et le mur, je pleure toute les larmes de mon corps, mon regard supplie celui d'Élio qui commence à défaire sa boucle de ceinture, j'ai peur, je suis terrifiée, je tremble.

Arrête Élio, pardon... Je suis désolée... Je t'en supplie, arrête.

J'essaie de fondre avec le mur derrière moi, mais je n'ai aucun moyen de m'enfuir. Élio sourit de mes supplications, mais je vois qu'il jubile de la situation.

Personne ne me viendra en aide, tout le monde est en cour, personne ne remarquera mon absence, Ander et Félix n'ont pas le même cour que moi, et Margot s'en bat les couilles.

Ferme là salope.

Ce dernier se rapproche, je lui hurle d'arrêter mais il m'attrape par les cheveux et me cogne la tête contre la mur. Je suis complètement sonnée, incapable d'hurler le moindre mot. J'attrape ses mains pour qu'il lâche mes cheveux, mais Élio à bien plus de force que moi.

À l'aide de mes cheveux, il relève mon visage vers son entre-jambe. Je vois sa braguette se baisser et son autre main sortir son sexe de son caleçon qu'il commence à agiter à quelques centimètres de mon visage.

SWEET SHADOWOù les histoires vivent. Découvrez maintenant