𝕮𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 94

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Point de vue Bakugo

Du gel plein les cheveux, un jean qui me colle au cul, c'est comme sa que je compte intervenir en cas d'urgence au beau milieu de la ville dans laquelle je suis sensé y faire mon stage, plusieurs personnes ce mettent à chuchoter sur mon passage, beaucoup me prennent en photos car je ne suis pas du coin, j'avais oublié le regard que les gens portent sur moi et c'est assez inconfortable.

Des petits merdeux se mettent à se moquer de moi, je tente de garder mon calme comme me l'a imposer Best Jeannist mais c'est beaucoup plus fort que moi, je me met à les insulter la gorge grande ouverte mais mon patron me reprend, les petits, terrifiés par mes dires quelques peut violent, je me force à me répéter de façons plus respectueuse, l'un d'entre eux se met à pleurer voyant déjà la mort arrivé pour lui.

Voir de vrais larmes coulé sur les joue du petit garçon pleurer pour cette unique raison me brise de l'intérieur, jamais je n'aurait penser que des personnes pourtant aussi innocentes me voient déjà comme quelqu'un d'horrible à leurs yeux, Best Jeannist avait raison, je n'ai ni le comportement, ni l'allure d'un super héro, ma réputation l'est également, à vrais dire, je ne suis pas apte à être un super héro, seule ma force et mon intelligence m'a permis d'en arrivé là aujourd'hui et tout ça, grâce à Naha qui m'en a donné la chance.

Je me rend difficilement compte que je ne mérite peut être pas ce qu'il m'arrive aujourd'hui, je regarde l'enfant pleurer dans les bras de sa mère, tandis que Best Jeannist s'excuse à ma place, perdu dans mes pensées, je me sens incapable d'éprouver de la gentillesse auprès de quiconque sans finir par la blessée, je ne comprend pas pourquoi est-ce que suis tant "mauvais" alors que j'essaie de faire le bien, putain.

Je prend mon courage à deux mains et tente de me changer en commençant par aller "consolé" le mioche déjà au bout de sa vie.

Lorsque je m'approche de lui, la mère ne prend pas une seconde de plus pour le porter dans ses bras en reculant de plusieurs pas avec un sourire faussement jouer sur le visage pour ne pas que je le prennent méchamment.

Je perd totalement espoirs et plus rien de sort de ma propre bouche pour ces deux là, je m'adresse directement à celui avec qui je devais faire mon stage d'une manière clair et précise.

Bakugo: Vous ne voyez pas qu'elle veut juste qu'on parte ? Je veux des putains de vilains moi.

Il salut une dernière fois ces deux là puis nous continuons notre route.

[...]

Je n'ai jamais vu une ville aussi calme et ennuyante que celle-ci, il n'y a absolument rien à faire, nous avons fait aucune putain d'intervention, cette journée n'a été qu'une grosse perte de temps.

Pour faire un résumé de cette foutue journée, j'ai passer plus de 3 heures dans son putain de salon de coiffure à parler de mon nom de code ainsi que de ma famille déplorable puis 5 heures à marcher dans les rues à me faire juger dans tout les coins sans avoir exploser un seul vilain sur mon chemin.

Actuellement dans le bus pour rentrer à l'internat avec un sac remplit de jean complétement moche, j'ouvre mes messages et apprend ce que les autres ont fait pendant que moi je n'ai fais que perdre mon temps.

Arrivé a destination, j'entre et tout le monde se met à rire lorsqu'il voit ma coupe horrible, à bout de nerfs, je me met à frapper la dernière personnes qui a osé faire une blague sur ma coupe puis part au douche sans plus attendre pour rejoindre ensuite les autres beaucoup plus détendue que lors de mon arrivée.

𝕭𝖆𝖐𝖚𝖌𝖔 𝖔𝖗 𝕯𝖊𝖐𝖚 ? 𝓛𝓮 𝓭𝓮́𝓫𝓾𝓽 𝓭'𝓾𝓷𝓮 𝓯𝓲𝓷 [ EN RÉÉCRITURE ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant