𝕮𝖍𝖆𝖕𝖎𝖙𝖗𝖊 96

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Point de vue Zina

Ma lourde douleurs à l'estomac disparaît, la façons dont il serre mon ventre contre ses mains pour me rapprocher de lui me réchauffe les pommettes , d'une position peu à l'aise, je ne comprend pas quel est la raison de ses mots aussi soudains mais il me vont droit au cœurs et je ne sais pourquoi mais j'ai l'impression de lui en devoirs aussi...

Je sens son souffle saccadé s'écraser contre la peau de mon cou, ne sachant pas quoi lui répondre face à des paroles dont j'avais besoins il y a bien plusieurs semaines déjà, je pose mes mains contre celle qui s'était délicatement posé sur mon ventre pour atténuer la souffrance qui s'y cachait à l'intérieur et essaie de lui dire d'une petite voix en essayant de ne pas bégayer.

Zina: Je dois bien...Mais pour quelles raison ?

Bakugo: J'ai fais le con...Je ne pensais pas tout ce que je t'ai dit...NE FAIT PAS LA CONNE PUTAIN !! Crie t-il dans mon cou.

Zina: Il n'y a rien à pardonner, tu es le seul à m'avoir donné confiance en moi.

Bakugo: Huh... ? Dit-il en relevant la tête.

Zina: Je...Je me suis toujours sentis bien auprès de toi... C'est bien pour cette raison que je t'ai offert mon corps même si au fond j'avais peur....Tes yeux m'ont chéris...C'est pour ça que je ne t'en ai jamais voulu...

Un court silence s'impose dans ces toilettes voué à l'enfer, mes genoux se mettent à souffrir, je le sens me fixer mais je n'ose pas le regarder en retour, dos à lui, je tourne mon visage en sa direction par simple curiosité, ses yeux écarlates me dévorent les lèvres, son regard est si doux qu'on ne saurais le reconnaître, mes gargouillements se transformes en papillons, une seule envie, c'est de m'évader de cette réalité pour lui voler un simple baisé, mais mon haleine sûrement répulsif m'empêche de faire quoi que ce soit.

Il relâche doucement mes cheveux avant d'approcher mon visage vers le sien, toujours sans me quitter du regards, il fini par froncés les sourcils et fini par se relevé sans pipé un seul mot, il débarbouille son pantalon sali par le sol lorsqu'il était assis, et me tends la main avec un sourire moqueur enchantant de bonheur.

Bakugo: Bouffonne, t'as cru quoi ?! Allez lève toi p'tite brindille.

Je regarde sa main avant de décider de ne pas lui faire confiance, je m'appuis sur mes jambes et fini par me mettre debout avec quelques petits vertiges, il marmonne quelques choses de complétement incompréhensible puis je tire la chasse d'eau et part me laver les mains ainsi que la bouche.

Lui, affalé contre le mur en attendant que je finisse mes petites affaires, il continue de m'observer pour je ne sais quel raison, intimidée, je n'ose pas vraiment le regarder dans les yeux et décide de l'ignorer et passe devant lui sans broncher.

Un blanc assez apaisant s'installe entre nous, je sens mes joues s'empourprer sans que je n'ai aucune idées, arrivée à l'extérieur, j'aperçois tout le bus entrain de nous attendre, je me sens naturellement égoïste et c'est affreusement malaisant pour ma part. Les lèvres tremblantes par appréhension de ce que les professeurs vont me dire, je commence à paniquer, Bakugo totalement serein posté juste derrière moi, nous continuons de marcher jusqu'au véhicule jusqu'à ce que je sens sa grande mains moite empoigné mon bras lorsque je suis entrain de bafouillé une excuses complétement bidon devant Présent Mic.

Je la sens glissé jusqu'à arrivé à ma paume finalement glacée par le stress et la resserrer fermement, il prend la parole en coupant la mienne.

Bakugo: Elle ne se sentait pas bien, elle en a encore le droit, non ?! Putain, comme si vous étiez pressés, merde.

Il me tire vers l'intérieur du bus et m'installe à côté de lui sans que je ne dise quoi que ce soit. L'air énervé, je ne prend pas le risque de lui parler ou il finira par me gueuler dessus devant tout le monde déjà assez remontée contre nous.

𝕭𝖆𝖐𝖚𝖌𝖔 𝖔𝖗 𝕯𝖊𝖐𝖚 ? 𝓛𝓮 𝓭𝓮́𝓫𝓾𝓽 𝓭'𝓾𝓷𝓮 𝓯𝓲𝓷 [ EN RÉÉCRITURE ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant