Emma approche de la trentaine à grands pas mais a toujours préféré son avenir professionnel à ses sentiments amoureux. Seulement, la jeune toulousaine ne tardera pas à réaliser qu'elle ne pourra maintenir un tel objectif toute sa vie. La faute à quo...
Se fichant du regard des autres, Emma marchait à toute vitesse dans les rues de Toulouse.
Effectivement, Clémence lui avait donné rendez-vous dans leur café préféré, à l'écart de l'agitation habituelle de la ville rose. Et, pressée de lui raconter les récents évènements qui avaient ponctué sa vie, elle était enjouée et excitée à l'idée de la tenir au courant de l'avancée des choses avec Antoine. Ce dernier, qu'elle mourrait d'envie de revoir mais n'osait pas s'imposer dans sa vie à deux jours seulement de quitter Toulouse pour plusieurs mois.
Marchant d'abord, elle commença rapidement à trottiner dans les ruelles étroites, connaissant l'adresse du café par cœur. Et, c'est donc avec moins des dix minutes normalement nécessaires pour y parvenir que la brune aperçu au loin la devanture bleue du petit café-restaurant, et Jean, son serveur préféré avec qui elle avait fait connaissance, affairé à servir les quelques clients présents à cette heure creuse de la journée.
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A la vue de ce visage familier, le sourire sur le visage d'Emma s'étira. Mais une fois à hauteur du lieu, il disparu complètement.
En quelques secondes, son rythme cardiaque s'accéléra drastiquement et son cerveau ne fut plus capable de réfléchir.
Clémence n'était pas là. Et, à leur place habituelle, se trouvait la dernière personne qu'elle aurait imaginé à cet endroit.
Sa meilleure amie lui avait faite une surprise. Et, force est de constater qu'elle était bonne.
L'homme qui occupait toutes ses pensées.
L'homme vers qui son cœur se dirigeait.
Antoine.
Alors, bien plus lentement, elle marcha les quelques mètres qui la séparait de lui. Et, à la vue de la brune, le rugbyman se leva et s'avança pour lui faire la bise, sourire aux lèvres.
D'une main sur ses hanches, Antoine la rapprocha plus que nécessaire pour de simples salutations. Un faible contact qui suffit à réveiller la tension physique qui n'avait jamais cessé entre eux.
Leurs regards qui se posaient dans leurs yeux respectifs trahissaient l'affection, le désir, l'attraction et les sourires qui les accompagnaient montraient tout le bonheur qu'ils éprouvaient à se revoir.
Ou à être au contact l'un de l'autre ?
Antoine fut finalement le premier à rompre ce moment légèrement hors du temps.
-Comment tu vas ? Demanda Antoine
-Bien. Mais je ne m'attendais pas à te voir !
Un sourire s'afficha sur le visage du brun.
-C'était le but.
Sourire qui fut renvoyé par la jeune femme.
-Alors, qu'est-ce qu'il me vaut l'honneur de ta présence ? Demanda-t-elle
