Ils étaient enfin arrivés sur place. Les mains de Pelshery se mirent à trembler un peu. Ils y étaient. C'était le moment de se dire des vérités, de choisir de rester ensemble ou de partir. Elle savait que s'il lui demandait son avis, à cent pour cent, elle choisirait de rester. Mais quand était-il de Louis ? Etait-il comme ça avec tout le monde ? Trop gentil, trop serviable, brisant facilement les cœurs ? Elle avait maintenant l'impression de ne rien connaitre.
Afin de se ressaisir, elle mit toutes ses pensées sous un tapis dans le fond de sa tête et suivit Louis dans sa maison, ses roses dans les bras. A l'intérieur, elle les donna à la bonne pour que cette dernière les mette ans un lieu adapter et suivit de suite Louis qui s'était rendu dans son bureau. Où une fois la porte fermée, ils se retrouvèrent tous les deux.
- Eh ben qu'allons-nous dire ? Demanda Pelshery pour faire redescendre la tension.
- Nous allons être honnête une fois pour toute l'un avec l'autre.
- D'accord. Je ne m'y oppose pas.
Elle le rejoint sur le canapé, mais se posa à l'autre bout, lui faisant face tant bien que mal.
- Tu peux venir plus prêt, je ne vais pas te manger.
- Nous allons éviter et ça va plus me stresser qu'autre chose.
Louis sourit doucement à sa bouille toute mignonne alors qu'elle se renfrognait.
- D'accord, d'accord. Je ne t'oblige à rien.
Un petit silence suivit cette phrase avant que Louis en lâche subitement :
- Je crois que je suis tombé amoureux de toi.
- Comment ça tu crois ?
- Pelshery, pas maintenant, s'il te plait. Ce ne sont que des détails.
- Des détails qui comptent.
- Nous en parlerons plus tard, veux-tu ?
- Oui, je veux.
Elle se tint plus tranquille et fixa Louis qui la regardait aussi.
- J'ai un truc sur le visage ?
- Non, je pensais juste à une chose. Je ne sais pas vraiment quand je suis tombé amoureux de toi, mais je sais que mes sentiments sont réels. Au début, je t'avoue que je voulais que nous ne soyons rien d'autres que des amis à la fin de cette expérience. Mais plus j'ai été à tes côtés, plus tu m'as charmé. Je pense que le déclencheur de ma réalisation, c'est quand tu as commencé à annuler nos rendez-vous. Puis ma mère qui m'a envoyé la vidéo de toi et de cette homme qui dinait et riaient ensemble publiquement. Je pense que j'ai un peu dépasse les bornes en affichant autant ma jalousie. Je ne me cherche pas de justification pour atténuer ce que je t'avais dit cette fois-là et qui t'avait blessé. Juste j'avais peur de te perdre. J'avais peur que tu m'aies menti et que tu partes loin. Malgré que je tentais de garder des pensées cohérentes, mon cerveau ne voulait pas et j'ai fini par blesser la personne la plus importante pour moi.
Pelshery l'avait écouté consciencieusement et était sûre qu'elle sentait son sang monter dans sa tête. A la fin, elle ne put s'empêcher de baisser le regard, emplie de gêne.
- Tu me pardonnes ?
- Depuis le temps que j'ai oublié. Je ne suis pas rancunière.
- Je t'aime, Pelshery.
Elle lui jeta un coussin sur le visage.
- Ne le dis pas si brusquement et facilement, ça me gêne.
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Miss Cherry
RomanceLe jour où Pelshery découvre en même temps que toute son entreprise que Louis, le jeune homme avec qui elle s'est lié d'amitié, est en réalité le fils de celui qui a racheté l'entreprise, est le même jour où elle se voit proposé de devenir sa fauss...