Chapitre 26

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Depuis ce jour, les choses sont redevenues plus calmes. Je suis rentrée chez moi sans la peur que quelqu'un vienne taper à ma porte pour me demander de l'argent ou autre. Je me rends à mon travail tranquillement aussi. Même si les gens se sont habitués au fait que je sois la fiancée de Louis, de temps en temps, je peux encore sentir leurs yeux sur moi, mais rien de grave.

En parlant de Louis, je vais chez lui environ deux fois par semaine pour lui préparer à manger. Certaines fois, je croise encore sa mère qui tente de lui faire changer d'avis comme d'habitude afin qu'il se marie avec Félicitée. Si seulement elle savait. La bonne nouvelle est qu'elle a cessé de me crié dessus puis qu'elle ne m'accorde même plus un regard. C'est pas pour me plaindre. C'est une libération.

Dans ce cours de vie, il restait le fait que je voyais James plus souvent afin de conclure ce que nous avons commencé. Le grand jour devenait de plus en plus réel.

Ainsi lorsqu'il fut presque temps de publier le roman que j'avais durement écrit dans mes temps perdu, je me suis précipitée chez Louis avec un exemplaire. Je ne peux plus tenir. Je suis trop excitée et ça faisait déjà des semaines que je gardais le secret vis-à-vis de lui.

Alors que je le cherche, je suis surpris de trouver son père, sa mère et Félicitée assis en sa compagnie dans le salon.

- Bonjour. 

Je les salue avec un grand sourire parce que je n'arrive pas à me défaire de mon excitation. Son père me répond. Félicitée me fait un signe de tête et sa mère ? Ben, elle me toise comme d'habitude. 

- Vous êtes occupés ? Demandé-je à Louis.

- Non. Me répondit-il en posant la tasse de café qu'il tenait dans sa main.

Je m'assied à ses côtés en lui tenant les deux mains.

- Je peux savoir pourquoi ma femme est si heureuse ?

- Ce n'est pas ta femme, Louis. Moi vivante, tu ne vas pas l'épouser.

- Ne te maudis pas, maman. Je veux te voir le jour de mon mariage.

- Si seulement tu te marie avec elle, tu ne me verras pas. Comment une personne aussi bien que toi veut épouser une prostituée ?

Louis fronce les sourcils alors que son père reproche à sa mère ses mots durs.

- Vu que tout le monde pense que je suis folle : tenez, expliquez-moi ça.

Elle pose sur la table des photos de moi et James dans presque tous les lieux où nous nous sommes rencontrés ces derniers temps. Même si j'ai presque tout expliquer à Louis, je peux le sentir encore un peu jaloux et je le comprends. Mais je ne peux empêcher un sourire fleurir sur mes lèvres. 

- Tu es fière de toi ? Demande ma future belle-mère.

Je la regarde et je vois qu'à ses côtés, son mari a un peu les sourcils froncés. 

- Oui, pourquoi ? 

- Espèce de...

- Je vous interdis de l'insulter.

- Louis ! Tu continues de la défendre alors que les preuves sont devant tes yeux ? Es-tu fou ? T'a-t-elle envouté ?

- Elle m'en a déjà parlé et ce n'est rien d'aussi grave que tu ne l'imagines.

- Je dois comprendre que vous vous préparez à entretenir un ménage à trois.

Louis soupire lourdement et tourne sa tête moi. Je retiens difficilement mon rire en imaginant la tête de James si je lui proposais un ménage à trois. Le pauvre serait sans doute dégouté. 

Miss CherryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant