Mon Badboy Et Moi [Terminé]

Chapitre 29

Au lycée plus de frôlements d'épaule, plus de sourire discret, plus de baisé volé, plus rien. Il m'avait laissé avec l'immense vide. Ce vide que je ne saurais combler. Je ne mangeais plus je ne dormais plus je passais mes nuits à pleurer. Espérant qu'il m'écrive...
On était passé ami à inconnus.

On avait tous eu notre bac . Il avait été élu roi du Bal et moi reine. Je suspectais Karlos de m'avoir inscrit sans mon autorisation. Comme dans les traditions on dansait pour ouvrir le bal. Il ne daignait de me regarder dans les yeux. Il était froid et distant. Je résistais pour ne pas fondre en larmes . Comment peut- on se détacher de quelqu'un du jour au lendemain?
Je devrais partir dans quelques jours pour m'installer visiter la ville. Je regrettais ne pas pouvoir le parler.
Je ne faisais que surveiller son profil relire nos messages. Parfois je tentais de l'écrire sans savoir quoi écrire puis je supprimais le message ne trouvant pas le courage.

- C'est chiant que tu partes. T'aurais pu passer l'été ici.
Boudait Karlos en retirant le pantalon que je venais de ranger dans ma mâle.
- Oui j'aurais pu mais je veux pas.
Je le reprenais et le mettre à sa place.
- Ne me dit pas que c'est à cause de lui.
Je haussais un sourcil.

- Tu crois que je n'avais pas remarqué votre jeu? On l'a tous vu au bal. Je me demandais pourquoi vous ne vous êtes pas embrassé. Je ne te juge pas tu sais. Je me souviens ton premier jour arriver au lycée tu étais comme une gazelle dans ce forêt plein de prédateurs. Même si tu avais vite fait ton choix, Kayden était celui qui te fallait. Toi aussi tu l'as percé. J'ignore comment tu as fait.

- De toute façon c'est terminé entre nous. Et en plus je pars à New York et lui, il va à Londre. Il n'y avait pas d'avenir. C'était purement physique. Et pour ton information n'était pas ensemble.
Je disais ça en retenant mes larmes avec un trémolo dans la voix. Ça m'a pris du temps de travailler sur moi même et voilà qu'il avait juste mentionner son nom j'étais sur le point de craquer.
-Mentit la fille qui refusait de voir la vérité en face.
Moquait-il d'un air dramatique.

- Come on girl appel-le , ça crève les yeux qu'il y a un truc entre vous. Dis lui que tu l'aimes et que tu t'en fous du distance . On n'a qu'une vie!

- Il ne veut pas de moi. Il me l'a bien fait comprendre. S'il te plaît ne m'oblige pas à revivre ça. Tu ne sais pas à quel point j'ai souffert.

Il se leva pour me prendre dans ses bras.

- Je sais ma belle. Je sais. Ça fait mal c'est l'équilibre de la vie. Mais si tu n'essaie pas comment tu vas savoir si c'est ce qu'il voulait. Peut être qu'il ressent la même chose que toi. Essuie moi ces larmes et fait moi ton joli sourire.

J'essuyais mes larmes avec une main, et força de sourire.

- Voilà ce qui est mieux, avec un peu de pratique ça deviendra plus credible.
Je pouffais de rire.

- Benh tu vois c'est quand tu veux. Et n'oublie pas une fois là-bas tu devrais m'envoyer une carte postale comme ça je pourrais passer te voir pendant mon road trip.

- Tu es sérieux avec ça?

- C'est l'avantage d'être riche ma belle. Et je vais épouser la fille la plus sexy du monde.

- Je suis si heureuse pour vous. Vous allez si bien ensemble. Encore une fois félicitations.

- Merci. Bon je dois filer Louise m'attend. On reste en contact.

- Bien-sûr.

Je me retrouvais à nouveau seule. Je repensais à tous ce que Karlos m'avait dit. Je savais qu'il avait raison, mais je partais dans deux jours...

- Et puis merde....
J'attrapais mon sac et mon téléphone et sort.

- Mais je viens de mettre la table.
Plaignait ma mère.

- Je serais rapide.
Je n'attendais même pas sa réponse que je claquais la porte et sort. Mon cœur s'emballait à l'idée de le revoir. Dans ma tête je faisais des films la façon dont je lui parlerai peu m'importe si sa réponse soit positive ou négative je devrais tout lui avouer.

- Désolé ma grande mais il n'est pas disponible. Il est parti avec ses amis une semaine de déconnexion. J'ignore qui à eu cet idée débile.
M'expliqua son père.

- Ah merci.
Je me retenais pour ne pas fondre en larmes.

- Ça se voit que tu l'aimes bien. Même un aveugle le remarquerait.

- Oui j'avoue.

- Kayden à toujours été un garçon difficile. Il n'a jamais vraiment eu de vrai relation. Mais avec toi c'était différent. J'ai vu comment il te regarde et quand il parlait de toi...

- Il... il vous a parlé de moi?
Je chassais mes larmes et reprenait mon sourire.

- Pas assez pour savoir que tu es la seule qui le convient. Ça se voyait quand il était avec toi. Il souriait et il était ....plus détendu.

C'est le dopamine Je me disais.
Même si je n'avais pas réussi à faire ce que j'avais en tête d'un côté j'étais heureuse. Heureuse de voir notre relation comptait à ses yeux. Je partais peut être. Mais je n'allais pas abandonner. Pas maintenant.