ROSA T°1 [ Terminé ]

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Je rouvre doucement les yeux, je n'ai plus ses bras autour de moi. Il est parti ?

Je me redresse dans mon lit et vois l'heure.

7 : 30

Il est tôt. Je m'étire et entre dans la salle de bain.

Il balance directement sa cigarette par la petite fenêtre de la salle de bain.

- Sort, sort respire pas cette merde. Dit-il en venant vers moi et me fait sortir de la salle de bain.

- Mais... pourquoi ?

- Je ne veux pas que tes poumons soient affectés. Hors de question.

- Toi aussi tu pues la cigarette c'est pareille ! Je dis en me tournant vers lui.

- Oui mais c'est pas l'odeur qui est dangereuse c'est la fumée. Laisse aérer quelques minutes t'iras ensuite.

- La vraie question c'est pourquoi tu fumes dans ma salle de bain ?

- Mademoiselle à oublié que c'est moi qui lui paye sa suite de luxe peut-être ?

- Je ne t'ai jamais demandé de le faire.

- Bon, va te changer on y va, j'ai du boulot.

- T'as quoi comme boulot à sept heure du matin ? Je demande en prenant le sac de vêtements sur le fauteuil.

- J'ai un rendez-vous avec un bijoutier.

- Je vois que tu fais des choses très importantes.

- Un bijoutier, qui va fabriquer un collier de diamant, pour un gala d'environ deux cent cinquante personnes et qui sera portée par toi.

- Pardon ? J'ai jamais donné mon accord.

- Parce que tu es obligée d'être ma cavalière.

- J'ai pas signé pour ça.

- Tu viendras avec moi.

- Pourquoi tu payes pas une escorte ou une pute ?

- Parce que c'est pas avec elles que je veux y aller mais avec toi.

- Les gens vont dire quoi quand ils vont te voir avec une fille comme moi ?

- Rien.

- Je ne fais pas partie de ta classe sociale.

- Va te changer. Dit-il en se dirigeant vers la sortie.

- Rayan !

- Écoute pequeña, tu vas venir avec moi que tu le veuilles ou non. Tu vas être ma cavalière et ma partenaire, j'ai pas envie d'avoir une escorte j'ai envie d'avoir une femme que j'apprécie. Et non une femme qui est à mes côtés parce qu'elle est payée.

- Tu n'as pas le droit de m'obliger.

- Si tu n'avais pas peur du regard des autres, tu ne dirais jamais ça.

Je garde le silence.

Parce que face à la vérité je n'ai plus rien à dire.

- Je t'attends dehors, me dit-il.

Je souffle et me dirige vers la salle de bain pour me changer. J'enfile le jean et le pull en cachemire qu'il a acheté, avec une brassière heureusement. Je me contente d'attacher mes cheveux juste en queue de cheval.

Je sors de la chambre et le retrouve au téléphone.

C'est dur de l'avouer mais il a raison. Ils vont tous me juger.

J'ai passé toute ma vie dans un quartier défavorisé à me faire frapper par mon propre père. Je ne suis pas habituée à sa classe sociale ni à être entourée de personnes de son genre.