ROSA T°1 [ Terminé ]

15

On jouit à l'unisson, il me prend dans ses bras contre son torse et passe sa main sur mes cheveux.

Mathéo Suarez est officiellement mon petit ami.

Pour tourner la page, il faut un autre homme dans ma vie.

- On peut recommencer ?

Il ricane.

- Tu sais qu'un homme ne peut pas éjaculer à l'infini ?

- Mais un homme peut jouir sans éjaculer.

- Ouch tu veux que je souffre ?

Son torse est encore luisant de sueur alors que j'ai mes mains sur celui-ci.

- Je veux que tu me fasses jouir. Dis-je mesquinement.

- J'ai une autre idée...

Il me fait tomber sur le matelas et passe sous la couette.

Oh bordel !

Rayan
Il arrive dans mon bureau. Ses cheveux me font comprendre qu'il vient de baiser.

Je sais qu'il est avec Rosa. Même si ça me détruit intérieurement je ne vais pas empêcher leur bonheur. Si Rosa est heureuse avec lui, pourquoi je me mettrais en travers de leur chemin ?

Mon cœur se serre douloureusement dès que j'entends son prénom ou que je vois ses beaux yeux, ils me regardent avec culpabilité, avec tristesse.

En moins plus personne ne lui fera de mal maintenant. Mathéo veut garder leur relation secrète pour cette raison.

- T'en as mis du temps. Dis-je alors qu'il s'assoit en face de moi.

- J'étais occupé, j'avais pas mon téléphone tu m'excuseras.

- Tu sais que le jour où il y aura une urgence tu devras sortir d'entre ses cuisses très rapidement ?

Il est aussi au courant de ce qu'il y avait entre elle et moi.

- Tu vas arrêter d'être jaloux ?

- Je ne le suis pas. Je vous souhaite plein de bonheur. Tu vas repartir ce soir ?

- Non ce soir son frère viens de Toluca.

- Elle a retrouvé son frère ?

- Ouais, c'est un flic. Un lieutenant dans le commissariat centrale de Toluca.

- Un flic ? Tu penses qu'il pourrait utiliser Rosa pour avoir des infos ?

- Ça fait deux ans qu'il ne l'a pas vu c'est pour elle qu'il vient.

J'ai un doute...

Rosa
Il m'enlace tellement fort que je crois ne plus pouvoir respirer, mais honnêtement je m'en fou. Il m'a tellement manqué. Ça me fait du bien d'à nouveau sentir son odeur.

- Tu n'as pas grandis du tout c'est aberrant.

Je ricane à ses paroles et essuie mes larmes de joie.

- Pourtant toi t'as encore pris de la taille. Dis-je en avançant dans la maison.

- Minimoys va.