ROSA T°1 [ Terminé ]

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Rosa
Je coupe des quartiers de pommes. J'ai décidé de cuisiner ce soir, ils avaient des choses à faire avec le travail donc ils sont partis me laissant seule.

J'ai déjà préparé le plat, je suis en train de faire le dessert. Pour une fois que ce n'est pas Alejandro qui cuisine.

Je finis ma tarte et la met au four puis commence à ranger la cuisine.

Mon téléphone retentit et je vois que Rayan a pris le temps de se renommer.

"Mon beau narcotrafiquant allias futur mari"

Je décroche et amène le téléphone à mon oreille.

- Tu es fier ton coup mon beau narcotrafiquant allias futur mari ?

Il ricane.

- J'en suis très fier oui.

- Crétin va. Dis-je en souriant.

Je l'entends souffler.

- Ça va tu ne t'ennuies pas trop ?

- Ça va... j'ai cuisiné pour m'occuper un peu.

- J'ai vu ça via les caméras du penthouse.

- Tu me surveilles ?

- Je regarde juste si tout va bien.

- Tout va bien ici. Et de ton côté ?

- Je déteste les réunions d'urgence en pleine soirée. Dit-il en se plaignant. Ça fait une heure et demi qu'on ne fait que parler et j'ai exigé une pause.

- Le patron est fatigué ?

- Le patron veut avoir sa femme dans ses bras, genre, maintenant. Tout de suite.

Un sourire se feint sur mes lèvres.

- T'auras ton câlin après notre bataille de coussin traditionnelle avant de dormir.

Il ricane.

- Je te bats toujours de toute façon.

- Un jour j'y arriverais.

- "Un jour". Cite-t-il pour me charrier. Pourquoi tu ne révises pas d'ailleurs ?

- J'ai pas envie de réviser, j'ai confiance en la chance.

- Rosa...

- De toute façon je ne compte pas continuer. Cette année m'a largement suffit et on n'a pas besoin de diplôme pour être son propre patron.

- Tu ne vas pas te présenter aux examens ?

- Je l'ai déjà dis au directeur.

- Donc tu abandonnes ?

- Je n'abandonne pas j'entreprends les choses.

- Hmm on en reparlera quand je serais à la maison de ça.

Je lève les yeux au ciel.

- Et arrête de lever les yeux au ciel. Dit-il avant de raccrocher.

Il est vraiment fou ce mec.

Je monte à l'étage n'ayant rien à faire.

Je remarque une porte au bout du corridor. C'est vrai que je n'y suis jamais allée, et personne n'y rentre.

Je m'approche d'elle et l'ouvre. J'allume la lumière.

Aussitôt je comprends pourquoi personne n'y vient...

Un petit lit en voiture, une petite table avec des cahiers de coloriage et un bac de jouets.

C'était la chambre de son fils...

C'est tellement poussiéreux, j'imagine qu'il n'a touché à rien depuis sa mort.

Je sors directement. Il ne faut pas que je m'en mêle, ça va lui raviver des souvenirs.

Quelques heures encore passent. Il est tellement tard...

Décidément ils ne rentreront pas de la nuit.

Je l'appelle quand même pour être sûre que tout va bien.

- Bonsoir, c'est l'hôpital Central de Mexico.

Je crois que mon cœur s'est arrêté.