Chapitre 44.

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J'ai fini par sortir du canapé pour aller dans le salon, où s'étaient réunis Draco, Daphné, Matteo et les deux enfants, Anastasia et Scorpius. Quant à Pansy, le ministère était venu la chercher. J'étais assez énervée d'avoir découvert ça. Lorsque Harry avait tué volontairement Thaïssa, personne n'a rien dit. Par contre, lorsque quelqu'un se fait contrôler par une autre personne et qu'il fini par y avoir un meurtre, là, c'est grave. Je me suis assise face à Matteo et à côté de Draco. J'ai tourné la tête vers lui et par chance, il ne cherchait pas à fuir mon regard. J'ai fini par regarder tout le monde.

- est ce que l'on a trouvé une solution pour arrêter Elena? Je les ai regardé tour à tour. Mais personne ne répondit. Ok c'est bon. J'ai compris. J'avais une idée.

Daphné releva la tête vers moi.

- dis nous tout!

- on doit rassembler le plus de sorciers possible.

- créer une armée? C'est ça que tu veux faire?

- tu as une autre solution, draco?

- hélas non.

- pourtant, tu n'as pas l'air fort emballé par mon idée.

- c'est pas que je ne suis pas emballé. C'est que l'on sait tous les deux que ça va être difficile et long.

- j'avais déjà des idées de personnes à qui l'on pourrait demander de l'aide.

- tu peux nous donner leurs noms?

- j'allais justement le faire, Matteo. J'ai envisagé d'abord d'aller voir tous les élèves de Beauxbatons. Principalement Fleur et Gabrielle Delacour.

- tu penses qu'elles vont accepter?

- c'est possible que Fleur accepte. Mais j'ai peur qu'elle refuse que sa soeur se mette en danger.

Draco leva les yeux au ciel.

- roh ça va, Gabrielle n'est plus un bébé. Elle est grande maintenant.

- oui mais c'est vraiment dangereux. Elena est dangereuse et je pense qu'elles doivent le savoir.

Draco a soupiré. Je le comprenais. Il en avait marre, comme nous tous. J'ai préféré ne pas expliquer la suite pour ne pas énerver tout le monde mais Anastasia me sortie de la rêverie.

- maman, on ne va pas prendre que les élèves de Beauxbatons?!

- non. Mais je pense que ce n'est pas le moment d'en parler.

Draco se redressa.

- dis nous l'entièreté de ton plan.

J'ai hésité un long moment. Ca n'était peut-être vraiment pas le bon moment. C'était peut-être pas une bonne idée. Mais draco m'encouragea du regard ce qui finit par me donner envie d'en dire davantage.

- j'ai pensé que l'on pourrait réunir des élèves de Beauxbatons. Ils sont censés tous contrôler au moins un élément. Ça aurait été mieux que l'on en trouve un qui contrôle tous les éléments mais j'ai bien peur qu'Elena soit la seule a savoir le faire. Puis après, on doit rassembler d'anciens élèves de Poudlard.

- tu as des noms?

- malheureusement non. Mais on doit être le plus nombreux possible.

Draco s'est levé.

- j'envoie un hibou a tous mes contacts. Il tourna la tête vers moi. Occupes toi des élèves de Beauxbatons.

Nous avons tour à tour quitté la cuisine et nous sommes allés dans nos chambres. J'ai passé ma journée a envoyé des lettres. Soudain, quelqu'un frappa a la porte. J'ai levé la tête et j'ai vu ma fille. Je lui ai fait signe de rentrer.

- comment tu vas, maman?

- je suis fatiguée mais tout ce que l'on fait, c'est pour une cause relativement importante. Tu veux m'aider a écrire les lettres?

Elle a prit un parchemin et une plume et elle s'est mise au travail. Ma fille était tellement sérieuse.

- qu'est ce que l'on va faire si ça ne marche pas?

Je me suis pincée la lèvre. Si on venait a échouer, ça serait fini pour toujours. On ne pourrait plus rien faire. J'ai levé la tête vers elle.

- on va tout faire pour réussir!

- papa a déjà envoyé toutes ces lettres. Il attend les tiennes.

- j'ai bientôt fini. 

Elle me tendit au moins 15 parchemins.

- je pense qu'il y en a assez.

- en effet. Je ne connais pas grand monde a vrai dire. Je n'ai pas énormément parlé avec les élèves de Beauxbatons. Mais j'essaie quand même de leurs demander de l'aide. C'est vraiment super important.

- je sais maman. Et je suis sur que l'on va y arriver. Je crois en nous.

Je lui ai sourit et je l'ai serré contre moi. Draco rentra dans la chambre.

- désolé, je ne voulais pas vous déranger.

- je te rassure, tu ne nous dérange absolument pas. Tout va bien. Je suppose que tu viens chercher les parchemins.

- oui et non. J'avais aussi besoin de te parler quelques instants, oria. J'ai froncé les sourcils et j'ai dit à ma fille de me laisser seule quelques minutes. Draco s'est assis à côté de moi et j'ai commencé à jouer avec mes mains. Le stress était en moi. Oria, tout va bien. Essaie de te calmer. Étant donné que j'étais assise en tailleur sur mon lit, il a posé ses mains sur mes genoux. Poses tes mains sur les miennes. J'ai longuement hésité. Je ne vais pas te faire de mal. Je veux simplement t'aider. Je me suis donc exécutée. Il a refermé ses mains sur les miennes et a l'aide de ses pouces, il a fait de petits mouvements circulaires sur le dos de celle-ci. Tout va bien oria. Je ne vais pas te faire de mal. J'ai simplement besoin d'avoir une petite conversation avec toi. Il s'arrêta quelques secondes. Tu sais, j'ai eu vraiment mal quand tu m'as dit qu'il n'y avait pas de nous. Oria, je t'aime réellement et beaucoup plus que tu ne le penses. Je suis fou de toi! Et pour moi, a partir du moment où un enfant est créé, c'est qu'il y a un nous!

- je sais draco. Mais je ne veux pas aller mieux pour notre relation et tu le sais. Ma priorité sont... C'est ma fille. Notre relation, j'ai du mal. Je t'aime mais je ne ressens pas l'impression d'être en couple avec toi. J'ai l'impression que nous sommes de simples amis.

- mais ce n'est absolument pas le cas. Oria, je suis dingue de toi, je t'aime. Tu es ma reine. J'aimerais juste me marier avec toi et personne d'autre. J'étais incapable de répondre quoique ce soit. J'ai besoin que tu sois franche, est ce que tu m'aimes?

J'ai pris un petit peu de temps avant de répondre. J'ai fini par lever la tête vers lui.

- oui, je t'aime. Je suis folle dingue de toi, il n'y a aucun doute là dessus. Sans toi, je pense que je serai probablement déjà morte.

Il m'a souri.

- j'avais besoin de l'entendre. 

- draco?

- oui?

- ta dépression...

- je ne suis plus aussi mal que je l'étais. On va dire que j'ai rencontré quelqu'un d'autre. Une personne avec qui je me sens réellement vivant. En ce qui concerne Astoria, je l'aime et je ne pourrais jamais l'oublier. Elle a été mon premier véritable amour.

- pas vraiment...

- oria, au début, toi et moi, ce n'était qu'une amourette. Puis j'ai d'abord était avec Astoria.

- oui... C'est vrai... j'avais oublié on dirait!

- tête en l'air.

J'ai pris un air faussement offusqué et il a légèrement ricané avant de m'embrasser sur le front. Ça m'avait fait du bien de savoir qu'il serait là pour moi, qu'il m'aimait!

Toxic LoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant