L'ange déchu

18. Perte de contrôle

( NDA : distribution d'air 💨💨💨💨)

PDV d'Aslan Vivone

Les portes automatiques de l'hôtel s'ouvrirent devant nous, et je lâchai un soupir en posant les valises à côté du comptoir. Je m'étirais le dos, pendant que Eos se chargeait des chambres.

Isis et Andrea papotaient devant l'entrée, enfin, mon cousin se plaignait et la rouquine l'écoutait en souriant.

— Comment ça deux chambres doubles ? J'ai réservé quatre chambres seules pour une semaine au nom de « Leone » ! s'exclama mon ami attirant mon attention.

— Je suis désolée monsieur, mais votre réservation ne contient que deux chambres doubles, répondit la jeune fille de l'accueil.

— Et moi je vous dis que j'ai pris quatre chambres seules ! Vous croyez que je ne sais pas ce que j'ai réservées ?

— Ne vous énervez pas monsieur, ce n'est pas de ma faute ! haussa-t-elle le ton.

— Que ce soit votre problème ou celui d'une autre, je m'en contre fous de ça, cracha Eos d'une voix dure.

— Je vais passer un appel, veuillez patienter, dit-elle en attrapant le téléphone fixe, Giuseppe ? Oui je voulais te demander, j'ai un problème avec une réservation... oui, elle a encore été mal prise, j'ai deux chambres doubles au lieu de quatre chambres seules... je te l'avais dit, Angela perd la tête en ce moment, c'est la troisième fois que ça arrive... je fais quoi du coup ?... ok merci, à plus tard.

Elle raccrocha, en redressant le regard vers Eos qui comme à son habitude, attendait sans laisser paraître le moindre signe d'impatience.

— J'ai parlé avec mon responsable, soit on vous fait un prix et vous gardez les deux chambres, soit on vous rembourse, et vous devez trouver un autre hôtel, expliqua la femme.

Eos soupira.

— Il n'y a vraiment plus de chambres ?

— Non je suis navrée, elles sont toutes prises ou réservées.

Mon ami se tourna vers moi, il appela Isis et Andrea qui s'approchèrent.

— Il y a un problème ? s'interrogea mon cousin en voyant la mine blasée d'Eos.

— Ouais, ma réservation a été mal prise, on a que deux chambres doubles, annonça-t-il.

— Et on peut pas changer ? s'interrogea la rousse en croisant les bras.

— Non, donc soit on les prend et on se répartit pour savoir qui dort avec qui, soit on dort tous dans la voiture, mais étant donné que les bagages prennent de la place, je vous garantis pas le confort.

— Ah bah super, souffla la gamine en arborant une mine dépitée.

— On va garder les chambres, intervins-je en m'adressant à la jeune fille qui acquiesça.

— Tenez, vos cartes, encore désolée pour l'erreur, on vous débitera les petits déjeuners et une partie des chambres de la note, nous informa-t-elle en me tendant les deux pass.

Je la remerciai, et récupérai les valises avant de me diriger vers l'ascenseur, suivi par Eos qui ne disait rien, et par Andrea et Isis qui se plaignaient encore.

Nous montâmes jusqu'au troisième étage, et j'ouvris la marche, déambulant dans le couloir, et cherchant les numéros 248 et 249 sur les portes. Je m'arrêtai devant les deux numéros qui se trouvaient être juste en face l'un de l'autre.