La prophétie de la fleur

Chapitre 10 : l'aveu

Cela fait maintenant 1 an. 1 an qu'une elfe noire nageait dans le bonheur. 1 mois qu'elle n'écoutait plus la Voix, qui la guidait depuis si longtemps. 1 semaine qu'elle sortait avec Coco. 1 jour qu'elle avait fêté ses 17 ans. Et 1 heure qu'elle se questionnait si elle devait révéler son secret à ses amis. C'est alors que ses amis toquèrent à sa porte avant d'entrer sans attendre sa réponse. Ce qui la fit sourire. Ils passèrent plusieurs heures à discuter et chahuter comme des enfants. C'est à ce moment que malgré l'avertissement de la Voix, sa protectrice, elle décida de tous leurs dire.

« - Cora, Coco ? Demanda alors l'elfe noire.

- oui ? Répondit le garçon, avec un mystérieux sourire en coin.

- que se passe-t-il ? Demanda l'elfe blanche, les yeux pétillants. »

Ces signes auraient dû avertir et faire reculer Isis. Mais sa confiance l'aveuglait. Au fond d'elle, elle avait besoin de conseil. Elle avait surtout besoin de leur affection. Alors malgré tous les signes que lui envoyaient ses deux amis, elle décida de se lancer.

« - j'ai quelque chose a vous dire. Mais avant promettez moi que vous ne direz rien !

- bien sûr, murmure le garçon en lui souriant.

- je te le jure sur mon soleil, hurla le plus jeune, l'empêchant d'entendre le murmure de celui qu'elle aime.

- alors voilà, cela fait un an que j'ai rencontré deux personnes, Haruko et Lili. Je vais les voir tous les soirs. Ils sont aussi importants que vous à mes yeux. Le problème c'est que le garçon est un vampire et le fille une fée, leur expliqua d'une traite l'elfe noire »

Isis n'osa pas lever la tête. Elle avait peur de voir sa trahison se reflété dans les yeux de ses amis. C'est alors que le garçon se mit à bouger. Il vient enlacer sa petite amie et lui murmura en même temps dans le creux de l'oreille

« - si ce sont tes amis se sont aussi les miens. Mais tu sais, je suis un peu jaloux de savoir que tu passes tes nuits avec un garçon. »

La jeune fille ne put empêcher des larmes de soulagement de couler. S'il ne la rejetait pas, alors peut importe ce que les autres disaient. Enfin presque, l'avis de Cora aussi était important. C'était les pensées qui traversaient l'esprit de la jeune fille, avant que son copain les coupe en l'embrassant. La plus jeune du groupe décida alors d'intervenir. À sa manière, bien entendu.

« - eh, oh ! Les amoureux pas la peine de vous câlinez devant moi. Et Coco, si tu continu a l'embrassé je le dis à maman ! »

Le garçon lâcha de suite, sa petite amie, avant de la foudroyer du regard. Pour être sûre de ce qu'elle avait compris, Isis demanda à ses deux acolytes :

« - vous ne m'en voulez pas ?

- non aucunement, lui répondit Cora, par contre moi je voudrais beaucoup les rencontrer !!

- et toi, Coco tu ne m'en veux pas ?

- bien sûr que non. Allez petite sœur, rentrons il est déjà tard. Dit le dénommé Coco

- a demain, lui dit Cora avant de suivre son frère. »

La jeune fille ne put s'empêcher de se rendre compte que pour la première fois depuis 1 semaine. Elle se dit qu'il sera de meilleur humeur le lendemain. Et elle décida de partir rejoindre ses autres amis dans la forêt. Alors qu'elle courait elle ne put s'empêcher de penser qu'elle n'avait jamais été heureuse que cette dernière année. Entre ses amis, depuis 1 semaine grâce son petit ami, elle connaissait la joie que permet l'insouciance de la jeunesse.

                                                                                            *

Pendant ce temps dans une maison, une dame demanda à ses deux enfants, qui rentrait assez tard :