Cela faisait deux jours qu'ils étaient arrivés. Mais maintenant qu'ils étaient bien reposés, on pouvait passer aux choses sérieux même si ça ne m'enchantait vraiment pas. Je suis fatigué juste à l'idée de penser au travail qui m'attend. Au secours ! Tiens les gamins sont debout. Je crois que je vais finir par tuer cette fée et sa voix aiguë. Allez Claudile, faut que tu te lèves !
« - salut, déclarais-je en entrant dans la cuisine.
- bon matin, me répondirent ils tous en même temps. »
Je prends le temps de me faire un chocolat chaud. J'ai horreur du café, c'est beaucoup trop fort. Après quelques minutes, je lance donc le sujet :
« - eh les gamins ! Il serait peut-être temps de passer aux choses sérieux. Je vous rappelle que vous avez une guerre à arrêter. »
Tous les trois se regardent avant d'hocher la tête et de se concentrer sur moi.
« - la guerre à commencer il y a 100 ans. Mais savez-vous pourquoi ? Non bien sûr que non, vous ne savez pas. Si peu de monde est au courent. Alors je vais vous expliquer, ensuite vous verrez si vous voulez toujours vous mêler de cette guerre. Tout commença le jour de ta naissance Isis.
- mais, s'apprêta-t-elle de rétorquer.
- je sais ce que tu vas dire, Isis, mais laisse-moi finir, lui demandais je avant de reprendre mon récit, je reprends. Après ta naissance, tes parents ont reçu une lettre de menace de ta tante. Il faut savoir qu'à ce moment ta mère, ma meilleure amie, et moi étions gardiennes des dragons. Alors on ne pouvait pas quitter notre rôle. C'est donc ton père qui est parti trouver Angelica pour lui demander des explications. Hélas tout ne s'est pas passer comme il le voulait.
- que s'est-il passer, demanda Haruko.
- elle a attaqué Stelplena Nokto, ton père Isis, repris je, et ta mère en voulant lui venir en aide a été emprisonnée. En apprenant tout ça, je t'ai envoyé dans un orphelinat du futur. Angelica à déclarer la guerre mondiale. Je ne sais pas où se trouve ta mère, Isis, mais c'est la seule qui puisse vaincre Angelica.
- alors on fait comment, s'interrogea Lili.
- on va devoir invoquer l'âme de ton défunt père, dis-je en fixant Isis dans les yeux, mais pour cela il va falloir retrouver les ingrédients disperser chez les différentes espèces. Alors êtes-vous prêt à faire ça ? »
Un silence s'installa. Je les voyais tous plonger dans leurs réflexions. Puis Haruko et Lili échangèrent un regard avant de se sourire :
« - pourquoi est-ce qu'on abandonnerait maintenant, commença Lili.
- après tous ce qu'on a fait autant aller jusqu'à la fin, finit Haruko. »
Un sourire vient se glisser malgré moi sur mes lèvres tandis qu'Isis remerciait du regard ses amis. Les yeux pleins de larmes, elle finit par répondre à ma question :
« - oui bien sûr que je suis prête. »
Je les regarda un moment avant de me souvenir d'un truc qui me fit rire. En voyant les regards étonnés des enfants, j'expliquais mon rire :
« - en fait, la liste des ingrédients nécessaires est dans le bazar »
Au fur et à mesure qu'ils comprenaient ce que cela voulait dire, leurs têtes se décomposaient. J'éclatais de rire, puis me repris et tenta de les encourager :
« - si vous y mettez maintenant vous aurez peut-être finit avant ce soir.
- comment ça ''vous'', réagit Isis en première.
- je vais aller me reposer, lui répondit je en souriant, vous êtes assez grand pour vous débrouiller seuls. »
Alors que je me rendais dans ma chambre, Haruko utilisa sa vitesse pour me barrer le passage. Au vu de leurs têtes je compris vite que ma sieste tant espérée allait me filer sous le nez. Je soupirai et commença à les aider. En râlant bien sûr. Pourquoi je n'avais pas ranger avant ? Et puis pourquoi j'écoute des enfants ? Je soupirai une énième fois. Cela faisait des heures qu'on cherchait.
« - et la sorcière, m'interpela Haruko qui semblait en colère, arrête de souffler. Je te rappelle que c'est toi qui as mis le bazar ! »
Non mais d'où un gamin me parlait comme ça ! Tiens ça me fait penser.... Mais oui c'est ça ! J'utilisais mes pouvoirs pour voler. Je trouvai le coffre à l'abri sous le toit. Je vis des regards noirs quand je redescendis avec le parchemin. Je ne les laissais pas parler :
« - regarder à la place de vous plaindre ! »
(image du début)
Alors, ça commence mal puisque je ne sais absolument pas ce que tous ces mots veulent dire.
« - euh..., commença Haruko, quelqu'un comprend ce que veut dire un seul de ces mots ?
- non, lui répond Isis en se penchant un peu plus sur le parchemin, et toi Claudile tu sais ce que ça veut dire ? »
Il y avait tant d'espoir dans leurs yeux que je m'en voulais d'avance pour ma réponse :
« - pourquoi je le saurais ? Je n'ai pas la science infuse. Et puis apprendre toutes les langues c'est bien trop ennuyant. »
Ils soupirent. Moi aussi intérieurement. Comment on peut sauver le monde si on n'est même pas capable de décrypter un parchemin ? C'est franchement démoralisant. Je te maudis maître Sutāderagon !
« - et si on demandait à ta grand-mère Haruko, proposa Lili.
- mais oui c'est une super idée, s'exclama le vampire. »
On se regarde, et on se sourit mutuellement. Puis on se jette sur Lili pour lui faire un énorme câlin. Enfin ils se jetèrent sur Lili. Très peu pour moi les câlins. Une fois l'effusion de joie fini, je les regarda avant de leur dire :
« - c'est partie pour la maison de madame Shen ! »
Tous acquiescèrent de la tête de grand sourire sur le visage. Puis, ils se regardèrent. Là je le sentais mal.
« - par contre avant de partir, commença Lili.
- tu vas devoir, continua Isis avec un mauvais sourire.
- RANGER CE DEPOTOIRE QUI TE SERT DE CABANE, finit Haruko laissant éclater son énervement qu'il avait contenu jusqu'à là. »
Je comprenais un peu leur colère. Après tout ils venaient de passer plus d'une heure à chercher ce parchemin. J'allais ouvrir la bouche quand je vis le regard du vampire. Bon je dois me rendre à l'évidence, je ne vais pas avoir le choix.
VOUS LISEZ
La prophétie de la fleur
ParanormalDans un monde où règne la guerre et le chaos, trois enfants vont naître. Trois enfants aux destins extraordinaires. Suivez les dans leurs aventures, leurs amours, leurs défaites, leurs victoires, leurs pleurs mais aussi leurs joies. Accompagnez les...