Chapitre 15 : la mer

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On était parti depuis une journée, lorsque je me rendis compte que je n'avais aucune idée d'où on allait. Ni même d'où on était. Je sortis donc le livre du dragon étoilé, un soir, pour qu'ils m'expliquent où ils m'emmenaient. Je me rendis compte que cela faisait longtemps que je n'avais pas parler avec lui.

Bonjour dragon étoilé, comment vas-tu ?

Bonjour jeune arbuste, je vais bien. Et toi comment vas-tu ?

Je vais bien. Peux-tu afficher la carte ?

Je vais te la montrer. Mais avant je voudrai te dire quelque chose.

Je t'écoute, grand dragon.

Alors écoute bien d'accord ?

Oui bien sûr.

Si vous êtes assez courageux pour dire au revoir, la vie vous récompensera avec un nouveau bonjour (Paulo Coelho) et voici ta carte

(image du début)

Je me tourne vers mes compagnons pour leurs demander où on est. Mais je m'arrête en voyant leur tête. Et ne peut m'empêcher d'éclater de rire. Mais vu leurs têtes je ne pouvais faire autrement.

« - ton livre parle ?! souffla Lili estomaquée.

- non, il comprend ses pensées et écrit ses réponses, corrigea Haruko les yeux écarquillés. »

Je souris. Moi aussi, j'avais été surprise le jour où on avait communiqué pour la première fois. Alors j'entrepris de leur expliquer :

« - ce livre a été créé par les sorcières, à partir des écailles du dragon étoilé.

- je comprends mieux, dit Haruko en hochant la tête.

- IL EST MAGIQUE COMME MON COLLIER, hurle Lili, détruisant au passage mes tympans et ceux d'Haruko.

- oui c'est exact. Mais par contre je serais heureuse de garder mes oreilles intactes, s'il te plaît, dis-je en massant mes oreilles.

- calme toi Lili, demande Haruko avant de se tourner vers moi, nous ont est ici. Il nous reste qu'à traverser l'océan et on sera dans le territoire des extéroïdes. On y sera dans moins d'un mois. Puisqu'il faudra une semaine pour aller jusqu'à la côte, et une pour traverser. Mais comme il faut embarquez illégalement cela pourrait être plus long.

- on n'est pas si loin du littoral et pourtant je n'ai jamais vu la mer. Je me demande à quoi la mer ressemble, dis-je rêveuse.

- c'est magnifique, tu verras par toi-même. De toute façon on ne pourrait pas la décrire. Il n'existe pas de mot assez grand pour cela. Allez en route. J'ai trop hâte d'être chez moi et de enfin pouvoir manger quelque chose de meilleurs que ces pauvres fruits, nous motiva Lili avec sa joie habituelle. »

On se remis en route. Cela ne fut pas simple puisqu'il fallait éviter les patrouilles plus régulières que d'habitude. Je sentais mes compagnons stresser de plus en plus. On n'avançait pas assez vite à leur goût. Cela m'inquiétait, même Lili avait arrêter ses blagues. Au bout de trois jours, Haruko s'arrêta dans les bois et nous dit qu'il devait nous parler :

« - on n'y arrivera pas, souffla-t-il.

- pourquoi dis-tu ça ? lui demanda inquiète Lili.

- ils sont trop nombreux. Ils te cherchent Isis. Et pour rejoindre la mer, il faut passer à découvert, marmonna mon ami.

- mais qu'est-ce qu'on peut faire ? s'alarma la fée.

- je ne sais pas, je ne sais pas, murmura Haruko »

Je n'étais pas intervenu. Je n'osais pas. C'était ma faute. Depuis qu'ils me connaissaient, ils n'avaient que des problèmes.

Si tu arrêtais de te morfondre sur ton sort, tu pourrais trouver des solutions. Allez relève la tête, et n'oublie pas ce que t'a dit le dragon étoilé.

Mais que puis-je faire ? Je ne connais rien, moi.

Isis tu veux vraiment aider tes amis ?

Oui, je le veux plus que tout.

Alors ferme les yeux. Et suis mes indications, d'accord ?

D'accord. Je fermai donc mes yeux et écouta attentivement ce que me disais la Voix.

Respire lentement. Voilà comme cela, c'est bien. Maintenant concentre toi sur cette volonté de sauver tes amis.

Je suivis ses indications. D'un seul coup, je sentis une chaleur envahir mon corps. Déstabilisée, je perdis ma concentration et tout s'arrêta.

Ce n'est pas grave, recommence d'accord.

Je du recommencer plusieurs fois pour enfin réussir à contrôler cette chaleur.

Bien maintenant concentre cette chaleur au niveau de tes yeux. Voilà, c'est bien. Avant d'ouvrir les yeux, je vais t'avertir. Tu risques d'être surprise. Alors si tu lâche c'est normal, d'accord ?

D'accord. J'ouvris enfin mes yeux et ne put retenir un hoquet de surprise :

« - oh ! »

Ma vision revient à la normale. Mais c'était extraordinaire, la forêt avait changé. Elle était devenue bleuté et je pouvais voir des traces de pas. Je savais où il fallait aller. Je recommençai donc l'exercice une nouvelle fois. Et cette fois je réussi du premier coup. Je demandai donc à mes compagnons de me suivre. Ils le firent sans me questionner. Je trouvai cela étrange mais je devais me concentrer alors j'arrêtai de me poser des questions. Quelque minute après je découvrît la mer pour la première fois. Elle était d'une incroyable beauté. Les vagues, le bleu foncé et les reflets blancs. C'était époustouflant.

« - c'est incroyablement beau, murmurais-je pour moi-même. »

Haruko me pris la main et contempla avec moi ce magnifique tableau. Lili quant à elle s'amusait à voler au bord des vagues en riant. Et pour la première fois, je ressentis une grande paix intérieure.

Je suis fière de toi, mon enfant.

                                                                                                        *

La belle femme à la clairière, regardait-elle aussi ce magnifique tableau. A travers sa boule de cristal, elle continuait d'observer nos trois amis. Elle était fière de son adorable petite fille. Elle avait maîtrisé cette technique en au moins 12 mois. Alors que sa merveilleuse petite fille l'avait maîtrisé en moins de 12h. elle était exceptionnelle. Ses lèvres devinrent bleues et elle murmura :

« - je suis fière de toi, mon enfant ».

La prophétie de la fleurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant