Chapitre 24 : Foolery, un lutin farceur

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Un piège c'est déclenché ! Cela veut dire que les héros sont peut-être arrivés. Je devrais y aller. Alors que je suis sur le chemin pour libérer nos héros, je sens une drôle de présence. Je décide de faire un détour en regardant les armes que je possède. Alors avec une corde, un tournesol et un couteau, qu'est-ce que je peux faire ? Plusieurs idées viennent me titiller le cerveau. Mais une me plaît plus que les autres. Je commence à ralentir ma marche que j'avais accéléré. Un sourire se dessine sur mon visage pendant que je mets mon plan en place. J'attache rapidement mon couteau sous le tournesol avec le bout de corde. Je finis par m'arrêter puis me retourne pour faire face à mon agresseur. Mais je ne m'attendais pas à ce que ce soit des lianes. Au moins ce sont des alliés, je ne cris pas mais tout de même ce n'est pas agréable de se faire balader par des lianes surtout qu'elles me font des chatouilles.

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« - ne vous inquiétez pas, j'ai la situation en main. Je vais vous sauver ! »

Elle nous a regarder en souriant mais ce sourire était différent de d'habitude. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai envie de lui faire confiance, de la suivre. J'oublie qu'elle ne fait que 30cm. Ce n'est plus ma meilleure amie, non c'est une fée qui se bat qui ce tiens devant moi. C'est une fière combattante qui nous protège. Une extéroïde qui ne fuira pas. Ce n'est plus la fragile petite fée que je connaissais, non maintenant c'est une guerrière prête à tout pour nous protéger, nous ses amis.

« - oui emmener le moi maintenant. S'il vous plaît ! »

Je sens Isis bouger contre moi. Le rouge me monte aux joues très rapidement. Pourvu que la nuit cache ces rougeurs, sinon j'en connais deux qui ne vont pas me lâcher. Oui deux ! Parce que depuis que Lili avait parlé de mes sentiments à Claudile, les deux ne me lâchaient plus. En même temps ça avait permis de me rendre compte que j'aimais vraiment Isis et pas que comme une amie.

« - dis tu ne trouves pas que Lili a changé, me chuchote ma belle Isis à l'oreille.

- si elle a bien grandi, lui répondis je en chuchotant aussi. »

C'est alors qu'un drôle de lutin apparaît sous nos yeux. Je laisse alors échapper un soupir. Même si les lutins font partis de nos plus fervent partisans, ils n'en restent pas moins des lutins. Ce qui implique des montagnes de bêtises, des camps détruits, c'est pour cela que les humainnoïdes ne les voulaient pas dans leur camp. Mais ils ont oublié qu'avec eux c'est aussi des moments de pure rigolade, des attaques surprises presque toujours réussie. Alors que j'allais demander à Lili de le relâcher, il prit la parole en premier et je compris qu'on allait avoir un problème :

« - could you release me, miss fairy ?.1. »

1: Anglais : Pourrais-tu me libérer, mademoiselle la fée ?

Lili se retourna vers moi et m'interrogea du regard pour savoir quoi faire mais c'est Claudile qui intervint :

« - mince j'avais oublié ce détail. Je règle ça, attendez deux minutes. Ima, anata ga watashi o rikai shite iru no to onaji kurai watashi mo anata o rikai shite imasu !.2. »

2: Japonais : Maintenant je te comprends autant que tu me comprends

Je regardai notre sorcière en fronçant les sourcils. Depuis quand elle savait jeter des cercles magiques ! Les sorcières devaient forcement avoir des ingrédients pour faire leurs sorts. C'est pour cela que les magiciens ne les aimaient pas d'ailleurs. D'après eux elles sacrifiaient la vie alors qu'en vérité elles utilisent des animaux ou des plantes déjà morts. Si on devait résumer les magiciens utilisent la vie, grâce à des cercles magiques ou des prières. Quant aux sorcières, elles utilisent la mort grâce à des potins ou des incantations. Alors je me répète mais pourquoi Claudile utilise-t-elle des cercles magiques ! C'est une sorcière !

La prophétie de la fleurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant