Chapitre 14 : la fuite

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Ne le tue pas et part avec lui et Lilipucienne. Je te guiderais et vous tous vous arrêterez cette foutu guerre.

La Voix a raison. Je ne peux peut-être pas retourner en arrière mais je peux changer le futur.

« - je ne le tuerais pas, Déclarais en jetant l'arme magique à terre (image du début). »

De vives exclamations jaillissent du public qui s'étaient amassé dans le public. Mais je ne m'en souciais peu. Je ne lâchais pas du regard mon vampire. Il me souriait, mais ses yeux étaient pleins d'interrogations. Je lâchai son regard pour regarder la foule. La plupart des elfes me lançaient des regards haineux. Je cherchais du regard mes amis et Violetta. Eux me comprendrais j'en suis certaine. Alors pourquoi me regardent ils comme cela ? Pourquoi dans leurs yeux ils n'y avaient que de la haine ? Pourquoi ne me soutenaient ils pas ? C'est pourtant mes amis, non ?

« - puisque tu refuses de tuer ce vampire, tu seras condamnée à l'exil ! Prends ce vampire avec toi et quitte la ville avant ce soir. Si la sentence n'est pas respectée alors vous serez tués tous les trois, annonça la reine avant de marmonner quelque chose que personne n'entendit, tu finiras comme ta mère. Tu aurais dû rester de mon côté. »

Je me dirige vers Haruko et récupère au passage l'arme magique que j'avais laissé tomber. Je l'utilise pour trancher les liens qui le retiennent. Avant de le lever et le soutenir pour l'aider à marcher. On part sous la huer des elfes. Et sans m'en rendre compte des larmes coulent. Arriver chez moi Haruko s'enlève de mon épaule et m'enlace. Il me murmure :

« - pardon. Je suis désolé, c'est ma faute si tu pleures.

- ce n'est rien, ce n'est rien, tentais je d'articuler entre deux sanglots.

- chut, chut, ne pleure pas, chut doucement, me réconfortait il en frottant mon dos.

- c'é... c'était... je ... pen...pensais... que .... Enfin... c'é... c'était...mes...mes...mes a...mes amis...

- ils ne te mérite pas Isis. Alors ne pleure pas pour eux, d'accord ? Allez arrêter de pleurer, s'il te plaît »

Je ne sais pas combien de temps ce passe mais petit à petit je me calme. Son odeur me berce et son étreinte me rassure. C'est à ce moment que Lili arrive et comme d'habitude elle se met à hurler :

« - VOUS ÊTES ENFIN LÀ ! Oups je ne voulais pas déranger, je m'en vais, s'exclama la jeune fée. »

Pourquoi dit-elle ça ? Ah mince ! Haruko ne porte pas de tee short. On s'éloigne en même temps. Mes joues doivent être aussi rouges que des cerises. Et on tente de se justifier en même temps :

« - ce n'est pas ce que tu crois, dit-on en même temps, on se regarde étonner avent de détourner les yeux gênés.

- je ne suis pas sûr que ce soit la phrase qu'il faille dire à ce moment. Non réellement c'est la pire des phrases à sortir dans ce genre de situation, nous explique-t-elle en rigolant. »

On se regarde avant de rire tous ensemble. Cela faisait du bien de rigoler. Mais malgré moi mes souvenirs reviennent me hanter.

Va voir à ta fenêtre. Il y a une bonne surprise qui t'y attends.

Je me rue sur la fenêtre.

« - madame la bibliothécaire ?! Mais... mais

- je suis désolé mon enfant. Je suis sincèrement désolé, dit-elle en me prenant dans ses bras.

- qui êtes-vous ? Demande froidement mon vampire afin le vampire. »

Je sens Lili sur ses gardes. Je me rends compte qu'eux seront toujours là. C'est alors que la bibliothécaire s'avance vers eux avant de s'incliner et déclarer :

La prophétie de la fleurOù les histoires vivent. Découvrez maintenant