Loélia Wealer
Deux jours plus tard.
Ils ont accepté.
De toute manière, ils ne pouvaient pas refuser. À chaque discussion qu'on a engagé, celle-ci ne menait qu'à une seule issue ; celle proposée par ma personne.
Depuis deux jours, je suis en recherche intensive d'appartement.
Mais rien, les prix sont bien trop élevés.
Normal, vous me direz... On est à New York, ce sont les standards.
J'en suis tout de même à mon troisième visité, mais aucun ne me convient.
— Et celui-là, elle me désigne du doigt un t-shirt bleu côtelé, tu gardes ou tu donnes.
Je me suis dit qu'il était temps de trier mes affaires. Un déménagement, c'est la bonne occasion pour faire ça, non ?
— Tu sais quoi, laisse tomber, met tout dans les cartons et les valises, je trierai ça dans mon nouvel appart', je lâche dans un long soupirement.
Mon corps se laisse tomber sur le canapé. J'arbore probablement une expression maussade, n'en déplaise à Lu qui en a assez de m'entendre râler.
— J'en ai marre.
Je déteste faire traîner les choses. J'aimerais uniquement me débarrasser de tout ça afin d'avoir l'esprit détendu.
Lucrecia est encore accroupie par-dessus mes affaires. Elle ordonne, range, plie.
— Viens, ça ne sert à rien,
Elle se redresse et laisse tomber les affaires qu'elle avait quand les mains au sol, pour venir s'affaisser à mes côtés.
— Lia, ne t'en fait pas. Tu vas venir chez moi en attendant, il va bien falloir mettre tes affaires quelque part.
Ma meilleure amie est particulièrement patiente aujourd'hui, d'habitude elle est toujours la première à abandonner. Mais je n'excelle pas non plus dans le domaine, en général, je la suis l'instant d'après.
La pitié qu'elle éprouve à mon égard la rend certainement plus empressée.
— Je dois rendre mes clés à la fin de la semaine, mais je n'ai encore nulle part où loger. Je doute qu'il y ait de la place pour mon lit, mon armoire, ma table et mes chaises dans ton appart'.
— Il y a toujours une solution, rétorque-t-elle en posant sa tête sur mes cuisses
— Si tu le dis, je bredouille peu conquise.
— Tiens, t'as reçu une notif', elle me tend mon téléphone que je pensais avoir perdu sous tous mes biens.
Je l'empoigne avec nonchalance, priant pour que ce ne soit pas un spam. Mais c'est stupéfié que je lis ce message venant d'un numéro non-enregistré.
— On veut me faire visiter des apparts' dans le Bronx, Brooklyn, et le Long Island, je répète bêtement le nom des quartiers inscrits sur l'écran de mon smartphone.
Lu se relève subitement, comme si elle attendait ce moment depuis des siècles.
— Habille-toi, on y va.
***
— Sur votre gauche un balcon avec une vue sur la rue,
— Il y a beaucoup de circulation habituellement ? La questionne Lu, beaucoup plus concerné que moi.
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CURIOSITÉ MALSAINE
Mistério / Suspense« Le bien est évident, le mal est à comprendre. » Pleine de bonté, plein de cruauté. C'est ce qu'ils sont, des opposés. Rayn et Lia n'étaient pas destinés à se rencontrer, le mal et le bien doivent se rejeter. Du moins c'est ce qu'on raconte. Un nou...