🌻 Chapitre 16- Ne jamais énerver Joyce Martinez!

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A peine ai-je déposé Pégase à la maison que je sors me rendre au street workout dont m'a parlé Dylan. Et oui. Plus active que moi, il n'y a pas.

Et j'ai eu de la chance, en vérité. Comme je l'ai déjà dit, ma tante, Taylor et Joseph sont absents, personne à ma connaissance ne peut s'occuper de mon labrador préféré. Seulement, comme j'oublie constamment que j'habite dans une immense propriété, un domestique dont j'ai déjà oublié le nom m'a assuré qu'il pourrait prendre soin de Pégase pendant mon absence.

J'ai pris le temps de me mettre en tenue de sport avant de quitter la résidence. Étant donné que je ne compte rentrer que le soir, ça veut dire que je vais passer pratiquement tout l'après-midi à transpirer sous l'effort physique. Et après ça, direction la douche.

Pour tout avouer, bien que j'aime décider moi-même de ce que je vais faire de ma journée, je trouve quand même regrettable que personne ne prenne soin de moi. Non pas que j'ai besoin qu'on me couve, mais je pense que le rôle de l'adulte qui est responsable moi (à savoir ma tante), est justement de veiller savoir où je me rends et à quelle heure je rentre. Ce qui n'est visiblement pas le cas de ma tante Rosa. Depuis que je suis arrivée chez elle, elle n'a que très peu de fois demandé ce que j'ai fait de mes journées. Chose que mes parents, eux, faisaient constamment.

Et alors que je marche dans la rue, je me pose plusieurs questions: est-ce que Taylor a été élevée dans ces conditions? Avec une mère absente et un père qu'elle ne voit pas plus souvent que ça? Comment a-t-elle supporté tout ça, pendant toutes ces années? Et même, comment prend-elle le fait d'avoir une mère célèbre? Est-ce qu'on la compare souvent à elle? Et arrive-t-elle à vivre dans son ombre?

J'avoue ne pas avoir encore eu l'occasion de parler de cela avec ma cousine. Peut-être que nous n'étions pas encore assez proches pour cela. Mais bon, je sais qu'il faudra y remédier.

J'arrive finalement à mon lieu de destination, avec une gourde d'eau à la main et une serviette à l'épaule, et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'ils n'ont pas lésiné sur les moyens. Ce street workout a la particularité de se trouver juste à côté d'un petit bâtiment qui abrite sûrement les habitués qui s'y rendent pour faire leur sport. A croire qu'ils ont une place VIP ou un truc du genre. En tout cas, j'espère que ce Bandit ne m'a pas fait marché. Et oui, je continue de l'appeler comme ça parce que j'en ai décidé ainsi. Il faudra bien qu'il s'y fasse.

Quoi qu'il en soit, je peux constater que peu de personnes sont présentes sur les structures. Seuls trois garçons s'entraînent. Je m'avance vers eux et commence une série d'étirements, histoire d'éviter les claquages pendant l'entraînement, quand même. Ce serait regrettable, sinon.

Après quoi, je me mets à faire plusieurs figures sur une des structures. Bien que j'ai eu l'occasion de m'entraîner plusieurs fois sur des structures de ce type depuis mon arrivée dans le Wisconsin, dans des parcs non loin de l'habitation de ma tante, c'était surtout pour pouvoir m'habituer à nouveau à ce sport. Mais là, je me rends compte que j'ai encore besoin de me mettre à niveau.

Dans tous les cas, je ne vois absolument pas le temps passer, car l'après-midi me semble être passé à une vitesse folle. Et finalement, une quatrième personne vient se joindre à nous.

Il s'agit du Brigand, plus connu sous le nom de Dylan, lequel part saluer les trois autres garçons avant de taper rapidement la discute avec eux. Il vient ensuite à ma rencontre, alors que je suis suspendue à l'une des structures.

-Je vois que t'as pu venir, finalement, me dit-il avec le sourire en coin qu'il me réserve à chaque que nous nous croisons.

-Et je vois que t'as un sens de la déduction très avancé.

𝐉𝐎𝐘𝐂𝐄 𝐌𝐀𝐑𝐓𝐈𝐍𝐄𝐙Où les histoires vivent. Découvrez maintenant