𝐏𝐒𝐘𝐂𝐇𝐎

03. Mort

Séoul, Corée du Sud,

15:12,

Maya

Actuellement de retour dans cette cellule de merde.

J'ai l'impression que, cette hôpital a plus de vécu que moi.

Également, ses murs maintenant jaunis par le temps me rappelle à merveille la magnifique dentition de mon dit paternel.

Une seule bonne chose, à présent je n'étais plus attachée, malheureusement, ce n'était pas car j'avais réussi à me libérer, mais car, d'après eux, je n'étais plus une menace ou du moins je n'allais plus l'être.

Ils allaient m'executer.

Aujourd'hui, en ce moment même, je vivais mes dernières heures, mes dernières minutes parmis les vivants, quoi que, vu mon états, on ne peut pas trop me considérer comme vivante.

En réalité, depuis petite, j'ai toujours eut la peau très blanche, mes géniteurs ne me laissaient jamais sortir, pour eux, ma peau valait de l'or, en effet, vous voyez, en Corée Du Sud et dans la plupart des pays d'Asie, avoir une peau blanche fait partie des critères de beauté et autrefois prouvés également la richesse chez la personne.

Selon l'histoire, autrefois, ceux qui avaient des peaux plus foncées étaient pauvres car ils restaient tellement dans les champs, travailler sous les rayons du soleil qu'ils finissaient par bronzer.

Malheureusement pour moi, leurs tactiques de m'enfermer à la maison à tellement bien marcher que je ne peu même plus supporter de trop le soleil, ses rayon me provoquent directement d'horribles maux de tête et même des évanouissements, j'ai déjà essayé et j'ai finis un mois dans un lit de l'hosto donc bon, d'ailleurs c'est pas le top avec leur poisson cru, j'ai l'impression de faire de la pêche, pas de manger.

Je déteste les hôpitaux, tout les murs sont blanc, voulant sûrement prouver par cette couleur la paix et la pureté de ces lieux, mais, l'odeur ne ment pas.
Vous savez, cette odeur pesante, presque impossible à respirer, mélanger à plusieurs odeur de médicaments et de gants en plastique.
Cette odeur qui, vous donne le tournis instantanément, qui vous donne envie de vomir, d'avoir peur.

La peur.

Ce sentiment qui n'a plus refait surface en moi depuis si longtemps, je ne l'ai plus ressenti depuis des années, et, à vrai dire, ce n'est pas plus mal que ça.

La peur nous ronge, moi, je suis déjà assez rongée par mes démons pour pouvoir en rajouter une couche.

Mes démons ?

Je ne les évite pas, si ils viennent, bienvenue, si ils ne sont pas là, tant mieux, je ne cherche pas à la éviter car je suis consciente que cela aggraverait tout, mes cauchemars également.

Donc non, pendant leurs apparitions je n'ai pas peur, je suis simplement figée, puis colérique, pas contre eux mais contre moi, je me maudis de ne jamais réussir à bouger face à eux malgré la haine qui m'anime, pourquoi est-ce si compliqué ?

Mais bon, ce n'est pas la mort, je sais qu'il y a bien plus pire dans le monde.

Voilà ce que je me dis toujours, avant je le disais juste avant de ne faire une connerie qui, elles d'ailleurs, sont toujours gravée en moi.