26. Travail et épuisement

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Las Vegas, États Unis,

17 : 03,


Jayden


Perdu dans mes pensées, je fixais inlassablement son doux visage endormi contre mon torse.

Cependant, je n'étais pas aussi perdu au niveau de mes sentiments que dans mes pensées. Je savais ce que je ressentais, et cela depuis assez longtemps pour m'en être assuré.

J'étais bel et bien fou amoureux d'Éris Ricci.

Je ne savais plus vraiment à partir de quel moment exactement mon coeur, mon âme ainsi que mon corps lui avaient été dévoué mais une chose était sûr.
Ça me plaisait.

Certes, je ne savais pas si ces sentiments étaient réciproques ou non mais j'étais prêt à tout pour que cela le soit.

Je ne cesserai de lui appartenir.

Ce petit moment de réflexion fut coupé par la vibration de mon téléphone, m'avertissant la venue d'un nouveau message.

Doucement, je m'emparais de celui-ci qui était posé sur la table basse en essayant de ne pas la réveiller.

Mon téléphone en main, je me remettais lentement à ma place initiale alors que je voyais Éris commencer à bouger.

Mon souffle se coupait alors que j'attendais de voir si elle comptait réellement se réveiller, par chance, ce ne fut pas le cas et elle continua de dormir paisiblement.

Je soupirais un bon coup avant de ne vérifier cette notification. Comme je m'en doutais, il s'agissait bel et bien d'un message. Celui-ci avait été envoyé par Ezra, nous demandant de faire nos valises car selon ses dires, ce soir, nous retournerons à Los Angeles.

Constatant qu'il me restait du temps avant l'heure du départ prévu pour vingt heures, je décidais de continuer ce que j'étais en train de faire, rien ne presse, laissons la dormir encore un peu.

J'imagine que cela doit faire longtemps qu'elle n'a plus eut une nuit de sommeil complète et réparatrice. Elle ne prend également plus de somnifères depuis ce jour là..
























Las Vegas, États-Unis,



19:38,


                                           Éris


J'étais là, observant à travers les vitres de cet immense aéroport le ciel devenir de plus en plus sombre.

J'étais en complète admiration face à ces nuages colorés qui me paraissaient si légers, contrastant parfaitement avec mon organe vitale que je sentais horriblement lourd dans ma poitrine.

J'admirais une dernière fois la ville de Las Vegas, cette ville où nous vivions autrefois, maman détestait cette ville aussi bien qu'elle l'adorait.

𝐏𝐒𝐘𝐂𝐇𝐎Où les histoires vivent. Découvrez maintenant