17. Combat clandestin

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Las Vegas, États-Unis,


02:27,


Maya





Cela faisait maintenant environ une dizaines de minutes que nous étions là, dans cette position, dans les bras l'une de l'autre.

Les larmes coulaient toujours sur les joues d'Éris bien qu'elle se soit légèrement calmée.

La voir dans cet état me brisait le cœur, si bien que je venais à m'en vouloir, j'aurais dû tuer ce connard plus tôt putain.

Perdue dans mes propres pensées, j'occupais mes mains en caressant les doux cheveux bruns d'Éris, tandis qu'elle se contentait d'observer les étoiles dans ce ciel obscur qu'était la nuit.

- Enfaite, t'es un véritable nounours hein ? Me questionne Éris tout en souriant.

Un léger rire passait la barrière de mes lèvres, elle n'avait pas tort, bien que j'essayais de prouver le contraire, en réalité j'adorais les contacts physiques avec certaines personnes.

J'adorais particulièrement les câlins, je pense que cela explique également la très grande affection que je porte au personnage Olaf de « La Reine Des Neiges ».

Soudain, un bruit sourd coupa ce moment d'affection et nous fît sursauter.

Je me retournais rapidement en direction de la seule porte menant directement à cette terrasse, sur mes gardes, une mains prête à dégainer mon arme en cas de problème.

Une domestique se tenait là, les bras le long du corps, un plateau où se trouvait un service de thé était renversé à ses pieds.

Cette même domestique m'observais, surprise, je ne comprenais sa réaction qu'au moment où j'entendais Éris chuchoter.

- Ezra a dû prévenir les domestiques de ton « renvoie » de notre organisation..

Eh merde.

Ce qu'insinue Éris, c'est que je n'ai normalement plus rien à faire ici, en d'autres termes, je ne suis à présent qu'une menace pour eux aux yeux des autres.

Je jurais de mécontentement avant de ne me lever, j'étais restée beaucoup trop longtemps, je voulais rester auprès d'Éris qui, jusque là, avait été la seule personne à me considérer comme son égale.

Mais malheureusement je le savais, en restant ici, auprès d'elle, je ne faisais que retarder nos adieux.

Prise d'un élan de courage, je passais la rambarde avant de ne m'assoir sur celle-ci, prête à sauter pour m'enfuir.

Étonnamment, Éris restait à mes côtés, me faisant comprendre d'un doux sourire qu'elle m'accompagnerait jusqu'au bout.

Soudain, des bruits de pas précipités se firent entendre et ces trois hommes que je reconnaissais bien firent irruption sur la terrasse.

- Ezra, Eden, Jayden, s'il vous plaît attendez.. tente désespérément Éris.

Je posais délicatement ma main sur son épaule tout en me penchant vers son oreille, je lui chuchotais ces quelques mots :

- Adieux, et n'oublie pas ce que je t'ai dit plus tôt.

Sur ces quelques mots, je me retournais en direction de ces hommes, leurs faisant signe d'un « A plus ! » avant de ne sauter.

𝐏𝐒𝐘𝐂𝐇𝐎Où les histoires vivent. Découvrez maintenant