13. Le mystérieux message

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Los Angeles, États-Unis,

09:56,




Maya




Alors comme ça, me revoilà ici, devant ce jet privé.

Et bien, si ça continue comme ça je le verrai bientôt plus que ces gens qui sont à mes trousses.

Après que blondie, alias le meilleur pote de la reine des glaces, eut reçu cet appel, l'ambiance avait été glaciale et il ne m'était pas difficile de comprendre la situation.

C'est plutôt drôle de voir une chose comme celle-ci, d'habitude ce genre de chose ne se passe que dans les séries policières, enfin un peu d'action dans ma misérable vie.

Ça tombe bien, je commençais à m'ennuyer.

Ça allait être la première fois que j'allais être à Las Vegas, j'espère que cette ville sera à la hauteur de mes attentes.

Et moi qui comptais m'en aller, c'est ballot ça.

Du moins c'est ce que je pensais au départ, maintenant, je n'avais plus aucune envie de m'en aller.

Si rester auprès de la reine des glaces pouvait m'empêcher de m'ennuyer et par la même occasion mettre un peu de peps dans ma vie, ce n'était pas de refus.

Après tout, je dois avouer que si je ne l'avais pas rencontrée ce soir-là, je serai sûrement toujours en train de m'ennuyer et de sauter de toit en toit dans la capitale sud-coréenne.

Je sortais finalement de mes pensées tout en observant la main qui était tendue en ma direction, je remontais alors lentement mon regard, passant de la main, au bras puis finalement au visage de la personne, c'était la jeune femme de la dernière fois.

Elle était très belle, une peau claire et sans imperfections, de beaux cheveux bruns foncés avec de jolis iris bleues, si je ne savais pas qu'elle était liée à ces gens, je l'aurais tout de suite prise pour une mannequin.

C'est drôle, son visage me rappelle quelqu'un et pourtant, je n'arrive plus à me souvenir de qui.

Ne voulant pas la laisser là, attendre telle une personne stupide, je prenais doucement sa main dans la mienne.

Bon sang, cette fille est un véritable chauffage humain c'est pas possible.

En effet, sa main était chaude, contrairement à la mienne qui était aussi glaciale qu'un mois de janvier en Russie.

A vrai dire, ce n'était pas nouveau, ma peau était glaciale en quasi permanence, il est également vrai que c'était très déplaisant mais je n'avais pas d'autres choix.

Autrefois, j'adorais la chaleur, les bains chaud, les accolades réconfortantes et chaudes, mais ça c'était avant.

À présent, la moindre source de chaleur m'était insupportable, autrement, je me retrouvais à repenser à ce sale type.

Je donnerai tout pour recevoir à nouveau de la chaleur comme autrefois, sans ne jamais penser ne serait-ce qu'une seule seconde à cet être détestable, la haine qui s'était accumulée en moi envers lui était si grande qu'elle était devenue mortelle.

𝐏𝐒𝐘𝐂𝐇𝐎Où les histoires vivent. Découvrez maintenant