𝐏𝐒𝐘𝐂𝐇𝐎

31. Le kidnapping

lieu inconnu,

heure inconnue,

Maya

Autour de moi, rien, le néant. Cette noirceur qui augmentait mon stresse au plus haut point me faisait sortir de mes gonds.

Me rappelant ces innombrables questions que je me posais sans une seconde de répit depuis maintenant un bon moment.

L'avais-je vraiment tuer ?

« Une balle en plein coeur, tu le penses invincible ou quoi ? » me diriez-vous.

Mais, honnêtement, et bien oui.

Sérieusement, cet « homme » est aussi increvable que Joo Dan Tae.

Cependant, bien que l'on puisse penser que ce mec ne vaut même pas cinq Berry. Sa tête me rapporterait un sacré petit pactole.

Au point où on en est. Autant qu'il serve à quelque chose au moins une fois dans sa misérable vie.

Perdue dans cette obscurité, je tentais de mettre en pose cette vague de pensées, pensant m'y retrouver plus facilement, en vain.

En effet, le moindre geste m'était impossible, si bien que, mes paupières me paraissaient peser des tonnes.

Le sahara avait pris place dans ma gorge, celle-ci me brûlait si fort que je redoutais même de déglutir.

Ne sentant plus mes membres, je sentais peu à peu la peur m'envahir, étais-je vraiment morte moi aussi ?

Oh putain..

Il abuse le mec, il ne m'a même pas laissé le temps de continuer Prison Break.

Va crever connard.

L'insultant de plus en plus fort à travers mes pensées, je reprenais peu à peu le contrôle de mon corps, ne serait-ce que par le bout de mes doigts tremblants.

Soudain, une sonnerie que très peu agréable me venait à l'oreille. Celle-ci semblait appartenir à une sorte de téléphone fixe.

Cependant, malgré cette sonnerie qui ne cessait de se répéter, personne ne daigner répondre, me confirmant ainsi le fait qu'il n'y avait personne d'autre que moi en ces lieux.

Finalement, un bip sonore retentit au même moment où j'ouvrais enfin les yeux.

Aveuglée par cette lumière beaucoup trop forte, je pestais toutes les insultes que j'avais pu connaître dans cette vie.

Une fois habitué à cette lumière aussi éblouissante que moi, je pensais à un moyen de provoquer un mouvement de la part de mon corps endolori.

Et c'est d'ailleurs comme ça que je me retrouvais, quelques minutes plus tard, au sol. Oui, encore.

J'avais eu la merveilleuse idée de me rouler sur le coté, ce qui avait provoqué ma chute.
Je me retrouvais dés alors à pester une nouvelle fois, au point où j'en avais sûrement traumatisé le sol pour les dix prochaines années.