07. Le meurtre

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Séoul, Corée du Sud,

01:21,

Maya

Cela faisait environ quatre heures à présent que je déambulais dans les petites ruelles vides et tamisées de Séoul.

Je n'aimais pas vraiment être entourée, ça me foutais la gerbe de les entendre se mentir entre eux avec le sourire aux lèvres, c'est donc pour cela que j'empruntais ces ruelles, afin de ne croiser personne.

Perdue dans mes pensées, je ne fis pas attention à la présence en face de moi qui marchait dans le sens inverse et lui rentrais dedans par mégarde, ce petit incident me fis reculé de deux pas à cause du choc plutôt violent, je gardais ma tête recouverte d'une capuche baissée tandis que j'entendis cet homme pester un "sale pute" entre ses dents aussi jaunes que ses air forces qui n'ont plus de forces.

Vous savez pourquoi les hommes vivent toujours moins longtemps que les femmes ?

Car ils sont tellement cons qu'ils seraient capables de se poignarder eux-mêmes seulement afin d'en mesurer la douleur et, visiblement, ce futur cadavre face à moi était le roi d'entre eux.

Agacé par l'inexistence d'une simple excuse, cet individu tentait de me contourner par la droite mais, je ne lui laissais à peine faire ne serait-ce qu'un pas que je lui barrais de nouveau la route.

Énervé, il tentait de me gifler mais, je ne lui laissais même pas le temps de me balancer son coup que sa main était planter contre le mur, en plein dedans, je dead ça, bon, dans tous les sens du terme mais au moins je dead, comprendra qui pourra.

Dans le feu de l'action, je n'avais pas faite attention à ma capuche qui s'était baissée, laissant place à la seule chose visible avec cette faible luminosité, mes iris vertes le sondait du regard et c'est seulement à ce moment là qu'il comprit son erreur, qu'il comprit la merde qu'il venait de faire.

- P-pardon, je suis désolé ce-c'était un accident je vous jure ! S'exclame-t-il en pleurant.

- Pourquoi pleures-tu ? Tu vas te faire tuer par moi, psycho, alors un peu d'enthousiasme et de reconnaissance ololo..

Je remarquais d'un coup d'œil un tas de pièces en métal, je m'écartais donc du prochain mort avant de me diriger vers ce tas.

Une fois face à celui-ci, je récupérais entre mes doigts un bout de métal avant d'y faire glisser la pulpe de mon index sur un des côtés.

- Tranchant, comme je les aime..soupirais-je de satisfaction en suivant du regard la goutte de mon propre sang glisser le long de ma toute nouvelle arme.

Je m'abaissais afin d'en prendre plusieurs autres tout en l'entendant s'étouffer avec sa propre salive, c'est avec une bonne dizaines de bouts de cette arme dans les bras que je m'approchais à nouveau de cette énergumène et y débutais mon chef d'œuvres.

Je commençais d'abord par lui planter son autre main au mur mais lui laissais les jambes, j'aimes que mes victimes se débattent tel une mouche bloquée dans une toile d'araignée.

Et ça marche, il se mît à se débattre, pensant sûrement pouvoir m'échapper mais pourtant lui-même le savait très bien, personne n'échappe à psycho, même mort.

Je me saisissais ensuite d'un morceau plus tranchant que les autres et m'approchais de sa main gauche avant de trancher ses doigts sous ses yeux, je portais ensuite sa mains dont il ne restait que la paume à ses lèvres et lui dis en souriant amusé par mes propres répliques et aux idées sordides des voix dans ma tête de plus en plus fortes.

𝐏𝐒𝐘𝐂𝐇𝐎Où les histoires vivent. Découvrez maintenant