28. Menace ou foutage de gueule

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Los Angeles, États-Unis,

09:15,


                                         Boss


Prenant une bouffée d'air frais, j'avançais un pas après l'autre, descendant l'escalier de ce maudit appareil volant.

Je détestais cet engin mais j'étais malheureusement contraint de le prendre pour les affaires.

Cela faisait d'ailleurs bien longtemps que je ne m'étais plus rendus ici, à Los Angeles.

D'autant plus pour cette raison.

J'avais pourtant bel et bien grandi dans cette ville.
Et bien qu'elle ait beaucoup changée depuis, elle n'en restait pas moins ma maison.

Et sa tombe à elle.

Cette ville était l'endroit où j'avais grandi. Là où j'avais traversé tous ces souvenirs de mon enfance.

Cependant, elle en était également sa tombe.

En effet, Los Angeles avait été la tombe de mon enfance, de mon innocence et d'elle.

Je dois en grande partie mon entrée dans ce monde à cette ville.

Enfin bon, peu importe à présent, j'étais ici et c'était cela le plus important. Quittant alors mes pensées, je descendais les quelques marches restantes avant de ne prendre place à l'intérieur d'une voiture de luxe qui m'attendait au pied de cet escalier.

La voiture commençait aussitôt à rouler en quête de notre nouvelle destination alors que j'allumais mon cigare, le tenant de ma main gauche, j'attrapais un journal posé sur le siège d'à coté de ma main droite.

Le feuilletant avec attention, c'est ainsi que je passais le reste du trajet.

...

Arriver à destination, j'observais l'immense bâtisse face à moi, je pénétrais alors rapidement à l'intérieur, ignorant les courbettes ainsi que les salutations de mes hommes.

Je me dirigeais presque automatiquement vers un ascenseur, décidant de ne pas passer par l'accueil afin de ne pas attirer les regards de clients un peu trop curieux.

Une fois dans cet ascenseur, j'attendais que les portes ne se ferment avant de ne faire entrer une clé dans une serrure dissimulée sous une touche d'étage.

J'actionnais un mécanisme alors que l'ascenseur descendait une dizaine d'étage plus bas avant de ne s'arrêter puis d'ouvrir ses portes.

C'est ainsi que je me retrouvais sur une sorte de plateforme surélevée, m'avançant sur celle-ci, elle me donnait vu trois mètres plus bas sur un groupe d'hommes s'entraînant au corps à corps.

Je restais là, à les observer de haut en silence, jugeant leur capacité de combat.

Ils ne semblaient pas m'avoir remarqué, il était clair qu'ils avaient encore du boulot avant de ne devenir de véritables machines à tuer.

Malgré ça, j'étais plutôt fier de ce que j'avais bâti, et cela seulement de mes mains.


Soudain, mon regard croisa le sien.
Son regard vide contrastait parfaitement avec le léger sourire qui se dessinait sur ses lèvres.

Des cheveux d'ébène, une taille imposante, des yeux perçants, un corps d'Apollon, et un magnifique phénix tatoué sur le dos..

Il semblait être le seul à m'avoir finalement remarqué, mais, qui est-il ?

𝐏𝐒𝐘𝐂𝐇𝐎Où les histoires vivent. Découvrez maintenant