𝐏𝐒𝐘𝐂𝐇𝐎

24. Angelina

Las Vegas, États-Unis,

10:03,

                                       Ezra

Épuisé, je passais mes mains sur mon visage avant qu'elles ne viennent finirent leur course dans mes cheveux.

M'affalant sur cette chaise de bureau, je soupirais, exténuer par toute cette charge de travail, bien trop grande pour une seule personne.
Et bien que mon meilleur ami m'étais venu en aide, la fatigue était bien présente, me paralysant la plupart de mes membres, je ne voulais plus bouger de ce foutu fauteuil.

Je jetais soudain un coup d'œil, d'abord sur ma droite, constatant que mon fidèle meilleur ami qui s'était tenu à mes côtés cette nuit était encore présent, ce connard est épuisé et pourtant il ne trahit aucune fatigue.

Je lançais ensuite un coup d'œil sur ma gauche, la place était occupée par mon frère qui était arrivé il y a de cela quelques instants voir presque une heure, celui-ci s'était rendu ici après avoir déposé notre sœur à l'hôpital dans la partie maternité afin de voir le nouveau né.

Finalement, l'accouchement semblait s'être bien passé, du moins,  le personnel ne m'avait pas alerté durant la nuit donc je suppose que tout va bien.

Je me demande si elle est toujours là-bas.

Et voilà, encore une fois, mes pensées se tournaient  vers elle.

Ces iris vertes que je n'étais pas capable, autrefois, de regarder en face, ces mêmes iris qu'elle, Angelina..

Elle était tout pour moi, pour nous, elle avait pris soin de nous tous, même de Jayden qui était déjà autrefois mon meilleur ami.

Pour nous, elle était notre ange gardien,
Elle était notre étoile qui veillait sur nous,
Elle était notre meilleure amie,
Elle était notre rayon de soleil, mais, avant tout,

Elle était notre mère..

J'étais reconnaissant envers le monde de pouvoir encore me souvenir d'elle contrairement à mon frère et à ma soeur mais je n'étais pas reconnaissant de pouvoir me souvenir encore et encore de sa fin.

Elle ne méritait pas ça, du moins, pas cette fin là.

Cependant, je me souvenais et me souviendrai toujours de son immense courage et de ces valeurs qu'elle nous avait inculqué.

Ces valeurs, étaient toutes reliées à une seule et même règle, « Ne devenez jamais aussi pire que lui ».

Lui, cet homme qui nous avait tout pris, cet homme qui lui avait tout pris, y compris la vie.

Sans que je ne m'en rende compte, mes yeux observaient avec détails un tableau accroché sur le mur. Cependant, ce n'était pas n'importe quel tableau, c'était elle qui l'avait réalisé.

Elle adorait peindre, bien que cet homme le lui avait interdit, elle ne cessait de prendre son pinceau et de se mettre à peindre avec intérêt tout ce qui lui passait par la tête.