29. Guet-apens

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Los Angeles, États-Unis,


19:15,


Ezra


Épuisé de par cette journée de travail, je me rendais enfin dans la pièce de vie après avoir pris une bonne douche.

Jayden ainsi que mon frère étant en mission, je ne retrouvais qu'Éris, ma soeur, dans cette pièce.

Installée sur le fauteuil, elle semblait captivée par son téléphone portable pour je ne sais quelle raison.
Elle était tellement peu parmi nous qu'elle ne portait que très peu d'attention à ma présence.

Alors que je m'installais à mon tour sur l'un de ces fauteuils, je demandais à l'une de nos domestiques d'apporter un verre d'eau à ma soeur accompagné d'un doliprane, elle ne me paraissait pas vraiment en bon état ces derniers jours.

Tout de suite, la domestique appliquait ma demande et s'empressa d'aller lui chercher un verre d'eau accompagné d'un doliprane.

Pendant ce temps, j'observais ma soeur qui retirait finalement ses écouteurs sans pour autant éteindre son téléphone portable.

Bizarre, elle ne restait jamais trop longtemps dessus, habituellement, elle préférait ses livres à son téléphone.

Puis, alors que je relevais le regard pour observer la pièce, je crus apercevoir un rayon lumineux d'une couleur rouge passer furtivement avant de ne disparaître derrière la silhouette de cette domestique qui était enfin de retour.

Donnant ce fameux verre d'eau accompagné d'un doliprane à Éris, celle-ci eut seulement le temps de les récupérer que la jeûne domestique s'effondrait sur le sol avant de ne commencer à se vider de son sang.

Tout de suite, mon regard se portait vers Éris alors que je découvrais avec horreur un point rouge viser son front.

Je me jetais alors sur elle, l'emportant dans ma chute, nous laissant le temps d'éviter de justesse la mort, la mienne ou celle de ma soeur, peu m'importait, elles n'en restaient pas moins importantes aussi bien l'une que l'autre.

Nous étions là, cachés derrière ce fauteuil complètement retourné, les tirs semblaient se rapprocher de plus en plus de notre position.

Ce connard a des burnes pour nous attaquer de face putain.

Je profitais alors de l'apparition soudaine de mes hommes pour m'en aller récupérer l'une de mes armes dans un tiroir non loin de ma position.

Pendant ce temps, les coups de feu s'enchaînaient, ne laissant aucun répit au deux camps rivaux.

Sortant finalement de ma « cachette », je m'élançais dans le tas sans ne prendre le temps de réfléchir.
Abattant les ennemis d'un simple coup de feu, dans la poitrine ou dans la tête, je n'avais malheureusement pas le temps de leurs laisser faire le choix d'eux-même.

C'est finalement une trentaine de minutes plus tard que nous en étions venus à bout, le sang tapissait à présent les murs ainsi que le sol alors que les corps qui gisaient ici et là témoignaient de la violence de ce conflit.

Soudain, un autre coup de feu suivi d'un cri qui me fit me paralysé, ce cri, c'était celui d'Éris..





























𝐏𝐒𝐘𝐂𝐇𝐎Où les histoires vivent. Découvrez maintenant