• 005 •

4.9K 238 32
                                        

Mardi, 10 novembre
📍 Sicile, Italie
   00h00






A L E E N A




M'ennuyant totalement, je me dirige vers le bar

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

M'ennuyant totalement, je me dirige vers le bar. Je m'assois sur un des tabourets sous le regard du barman.

— Hey.

Barman — Salut.

— Un mocktail, s'il vous plaît.

Il pose le verre devant moi tout en s'adossant aux étagères derrière lui.

Barman — Je t'es jamais vu ici, t'es nouvelle ?

— Je suis en vacances. Dis-je simplement en prenant une gorgée de ma boisson.

Barman — Je me rappelle pas de vacances en plein mois de novembre.

— Pardon, mais tu peux juste me rappeler le moment où je t'ai demandé ton avis ?

Barman — Je voulais juste faire la conversation. Hausse t'il les épaules en signe d'innocence.

J'allais répliquer quand une voix grave et assez sèche, me coupe dans ma lancée.

? — Je suis presque sûr que c'est pas pour faire la conversation que je te paye, Francesco. Il dit avec un fort accent italien.

Le propriétaire ?

Le tabouret se trouvant deux places plus loin se fait tirer et la personne qui parlait s'installe.

Francesco — Désolé, patron. Dit-il en se détournant complètement de moi pour aller mélanger des cocktails.

Provoquant un long soupir de son patron. La curiosité me titille depuis tout à l'heure donc discrètement je tourne la tête vers lui.

Hm, wow.

Je me mords doucement la lèvre, vraiment les italiens sont sucrés, très sucrés même.

Il a les cheveux bouclés, contour bien tracé. Quelques tatouages par-ci par-là.

? — Tu veux une photo, pour mieux regarder peut-être ? Demande l'humain que j'étais en train de fixer, l'ayant remarqué, avec un français fortement tacheté par son accent italien, avec une voix grave et légèrement cassée.

Shit, j'étais pas aussi discrète que je le pensais.

Il est brownskin mais la couleur de ses yeux m'indique qu'il est métissé. Son regard se pose sur moi, révélant des pupilles vertes.

Je détourne le regard, prenant une gorgée de ma boisson.

Pas besoin, je veux pas faire de cauchemars, ce mois-ci.

Un ricanement sarcastique s'échappe de sa gorge.

? — J'aurais dû me douter que tu étais aussi mal élevé et insolente, juste en te regardant.

Bizarrement, cette phrase m'énerve. Pourtant ce n'est pas la première fois, que je me prends ce genre de réflexions a la gueule, du a ma si belle couleur.

Je te demande pardon ? C'est à cause de ma couleur de peau que tu dis ça ? Sale raciste de merde. T'es a moitié noir je te rappelle. M'offusquais-je en haussant légèrement le ton.

Il me regarde longuement plantant ses yeux verts dans les miens avant de ricaner à nouveau.

? — Non, ce n'est pas à cause de ta couleur, qui au passage est très belle. Mais ton visage, plus précisément ta bouche, elle est insolente. Dit-il avec un sourire en coin.

Je fronce les sourcils et inconsciemment je mord la lèvre inférieure.

Okey déjà, je viens de m'afficher comme nerver.

Attends, le mec vient de complimenter ma peau là ?

J'aimee.

Son commentaire sur ma bouche, lui me laisse perplexe.

Wth ?

Francesco — Patron, un client vous demande.

Il soupire et se lève, plantant son regard clair dans le mien.

? — Bonne soirée, piccola bocca impertinente.

[...]

Je raccroche avec ma famille.

La porte de la chambre d'hôtel s'ouvre doucement laissant apparaître Kimi. 

Alors cette soirée ?

Kimia — Trop bien !

Elle s'étale sur le lit et pose sa tête sur mes cuisses, je caresse doucement ses cheveux.

Décris-le un peu.

Kimia — Il est très gentil, cultivé, beau et surtout italien, miamm.

— Tout ça la.

Kimia — Clairement, en plus il m'a invité à sa villa, demain.

— Et pouvoir d'achat en plus, yuhh.

Kimia — Toujours plus toi, bref tu vas m'accompagner, on sait jamais.

— Hm paye moi.

Kimia — Aleena.

— Okey orh t'es pas drôle.

Kimia — Eh mais je t'ai vu parler avec un mec, c'était qui ?

— Une personne sans importance, t'inquiète.

Kimia — Huh.

𝐀𝐋𝐄𝐄𝐍𝐀 • 𝑴𝒐𝒏 𝒑𝒍𝒂𝒚𝒆𝒓 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant