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Ça fait deux heures qu'on attend que Papa et Zyon nous appellent pour nous expliquer comment ça c'est passé.
Mes frères sont partis pour les surveiller au cas où ça dérape. So on est que entre filles.
Une légère tension est présente dans la pièce. Malgré tous ses efforts et ses actes pour l'aider, ça se voit que Marie a toujours la rage contre ma mère et ne le cache à peine.
A sa place, j'aurais jamais aidé la personne qui m'avait autant fait souffrir mais bon.
Le téléphone de Marie sonne et elle décroche sur le Mac. Je vois floue en voyant la grosse tête de Zyon s'affichait totalement recouverte d'éclaboussures de sang.
Il raccroche aussitôt.
Maman — Ils ont fait une bêtise. Elle dit en soufflant.
— Clairement.
Le téléphone sonne à nouveau et c'est pas eux mais c'est la mère à Marie.
La tête de Pia s'affiche et elle sourit en voyant sa grand-mère.
Pia — Mamie !
Marie — Ma princesse, ça va ?
Pia — Oui et toi.
Marie — Moi ça va.
Pia prend un air grave.
Pia — T'as pas vu papa ? Il me répond pas au téléphone.
Marie — Il est sorti mais il va bientôt rentrer t'inquiète pas.
Pia — Mais il est sorti depuis ce matin ! Je vais aller dodo là, donc j'aurais pas mon bisou de bonne nuit !
Marie — Hm mademoiselle a ton grand âge ? Elle se moque gentiment d'elle.
Pia gonfle les joues et tire les lèvres.
Pia — C'est pas gentil de se moquer de moi mamie.
Marie — Mais je me moque pas, princesse.
Pia — Mais t'es où ?
Marie tourne la caméra pour montrer où elle est.
Pia — Eh !
Je déteins vraiment trop sur cette petite.
Marie — Quoi ?
Pia — Mais c'est maman !
Marie — Maman ?
Pia — Oui maman.
Marie pose ses yeux sur moi les sourcils légèrement froncés. Elle me passe le téléphone et je souris en voyant mon bébé.
— Coucou mon bébé.
Pia — Alors toi, je te boude.
— Mais pourquoi ?
Pia — Tu m'as pas calculé depuis très longtemps...
— Mais c'est pas ça, c'est que j'avais quelque problème à régler et maintenant que c'est fait, je vais venir te revoir.
Pia — Promis ?
— Promis.
Nona — C'est l'heure de dormir Pia.
Pia — J'arrive. Bonne nuit maman, je t'aime.
Je souris grandement, pardon je suis trop saucée là.
— Bonne nuit ma princesse, je t'aime aussi.
Elle raccroche et je rend le téléphone à Marie qui me regarde, choquée.
Marie — Donc toi, t'as réussi à devenir ami de Pia, cette grosse insolente au point où elle t'appelle maman ? Ayiii.
Je balance mes cheveux, faisant bien genre.
— Tu sais la fille trop cool que tout le monde aime.
Marie — Bah non a ce stade, tu as ensorcelé mes enfants.
— Peut-être bien. Je dis en lui faisant un clin d'œil.
Au même moment, la sonnerie de son téléphone résonne, c'est les garçons.
Cette fois-ci, ils sont tout propres et beaux.
— Vous pensez que c'est parce que vous vous êtes lavé on oublie le sang ?
Papa — T'as halluciné, bref. Elle accepte de parler mais seulement on est tous présent pas par téléphone ni rien.
Marie — Bah c'est pas un problème ça.
Il s'éclaircit la gorge.
Papa — Nous tous plus Giorgio, Marie.
La mâchoire de Marie tressaute et elle souffle.
Marie — Temps qu'il ne m'approche pas, j'ai pas de problème avec ça.
Maman — Mais comment on va faire ? L'hôpital va pas me laisser partir.
Zyon — C'est pas un problème, on va te kidnapper.
[...]
Nous voilà chez nous, après nombres de péripéties on a réussi à kidnapper ma mère.
On voit les garçons déjà installés mais le père de Zyon est là aussi. Zyon est assis à son opposé lui lançant des side eyes très sales.
Donc c'est lui le fameux Giorgio ?
On s'approche et je remarque Sarah coucher et ligotée en plein milieu de la pièce, totalement défigurée.
Je grimace en passant à côté d'elle et m'installe entre mon père et Zyon. Car je sens que ça va péter, très fort même.
Sarah nous regarde, ça se voit qu'elle est en train de souffrir car elle retient ses larmes.
Papa — C'est bon, vas-y.
Sarah — J'ai poussé Sa/
Maman la coupe bien sèchement.
Maman — Non, commence par le tout début.
Sarah laisse couler ses larmes.
Sarah — Non non, Savannah, s'il te plaît...
Maman — Dis leur comment tu as gâché nos vies ! En pointant du doigt le père de Zyon.
Marie — Vos vies ? Elle rigole nerveusement, en serrant la mâchoire.
Giorgio — On est pas les gros ordures que vous pensez tous, rien n'a été fait sciemment...
Papa — Huh.
Maman saisit sa chaussure et la balance sur la tête de Sarah alors que ses larmes doublent.
