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Mercredi, 25 novembre
13h00
📍 Paris, France





A L E E N A







Depuis mon changement de bureau, c'est-à-dire hier, il y a une rumeur comme quoi, je coucherais avec Moretti, c'est pour ça qu'il me veut plus près de lui, pour me baiser a sa guise

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Depuis mon changement de bureau, c'est-à-dire hier, il y a une rumeur comme quoi, je coucherais avec Moretti, c'est pour ça qu'il me veut plus près de lui, pour me baiser a sa guise.

Genre pour eux j'ai réussi à coucher avec lui en un jour wesh ?

J'ai l'air d'être autant ouverte d'esprit que ça ?

Quand j'ai entendu ça, je me suis assise tellement j'étais choquée de leur mensonge là.

Mais bon, j'ai pas que ça a faire, je sais que c'est faux et c'est largement assez.

J'allais partir prendre ma pause déjeuner, quand j'entends toquer et quelque instant plus tard la porte s'ouvre sur Maria.

Maria — Bonjour, mademoiselle Mendoza.

— Bonjour.

Maria — Monsieur m'a dit de vous demander de lui apporter un café serré.

— Sans vouloir te manquer de respect, entre toi et moi, qui est sa secrétaire ? Je dis en rigolant bien nerveusement.

Maria — Dans tous les cas, c'est ce qu'il m'a demandé de vous dire.

Sans un mot, je prends mon sac et me lève.

[...]

Après avoir bien mangé, je retourne à l'entreprise, je passe devant la salle de pause et entend des bribes de conversation et mon prénom est cité.

Je souris en rentrant dans la pièce et un lourd silence s'installe.

— Oh non, continuez je veux moi aussi savoir ce que j'ai fait. Je dis en rigolant légèrement.

? — Excusez-nous mademoiselle Mendoza, nous avons juste entendu quelques rumeurs sur vous et nous disions que c'était faux.

— Huh, si vous le dites.

De là où je suis, je vois le sel et des sachets de sucre posé côte à côte, sur le comptoir. Un petit sourire narquois s'affiche sur mes lèvres tandis que je m'y dirige, j'ouvre la salière et verse tout le contenu dans le café, puis je rajoute trois sachets de sucre, avant de mélanger le tout.

Ashley — Putain, t'as le même sourire que les méchantes de Disney. Elle dit près de mon oreille.

Je sursaute et me retourne en la regardant mal.

Je t'ai déjà dit d'arrêter d'apparaître derrière moi comme ça.

Ashley — Chef oui, chef.

— Enfant bête.

Ashley — Déjà je suis plus âgée que toi, donc statistiquement c'est toi l'enfant bête.

— Kinkinkin.

Ashley — Mais sinon, comment ça se passe avec le démon ?

— Des envies de l'étriper le peu de fois que je le vois mais rien de grave.

Ashley — Hmm ça va finir en petits dérapages comme le disent déjà les gens. Elle chuchote à mon oreille avant de me faire un clin d'œil et s'enfuit comme elle est venue.

Mais oui c'est ça, tu te fous carrément le doigt dans le cul si tu l'espère.

Je l'entends rire, me faisant rouler des yeux.

[...]

Je pose le café sur le bureau de Maria, ce qui la force à relever la tête.

Maria — Il a demandé à ce que vous le lui apportiez, personnellement.

Je rigole nerveusement et me dirige vers son bureau. Et ouvre brutalement la porte, je le vois relever la tête de son ordinateur, il semblait très concentré.

Je suis ta chienne moi ?

Il me répond pas et s'adosse au dos de sa chaise.

Réponds ! Est-ce que moi je suis ta chienne, ou une sorte d'assistante personnelle qui doit te servir.

Zyon — Oui, tu l'es.

Eh comment j'ai ouvert ma bouche.

Seigneur, vraiment donne moi la force, sinon je vais tuer une de tes créatures.

Pardon ?!

Zyon — Si tu l'étais pas tu serais pas parti me chercher mon café, Aleena.

— Je te jure un jour, je vais étrangler ta sale race.

Zyon — Ouais ouais c'est ça, approche.

Après l'avoir bien toisé et side eyes, je m'approche et pose son café sur son bureau, mais il le regarde longuement avant de le repousser vers moi.

Zyon — Bois.

— Quoi ?

Zyon — Bois d'abord, j'ai pas confiance.

Je le regarde froidement avant de prendre le café, et fais semblant de boire.

Ah mon gars, t'es pas bien tombé. J'ai grandi avec un père qui me forçait à finir ma bouffe.

J'ai l'habitude de simuler.

Je repose le café qu'il saisit et avale une grosse gorgée, avant de commencer à tousser.

Un sourire se forme sur mes lèvres.

Zyon — Putain de chienne.

— La tienne, t'as dit nan ?

Je sors de son bureau en rigolant.

C'est plus divertissant que je pensais en vrai.

𝐀𝐋𝐄𝐄𝐍𝐀 • 𝑴𝒐𝒏 𝒑𝒍𝒂𝒚𝒆𝒓 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant