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Mardi, 01 décembre
15h02
📍 Paris, France





A L E E N A







Je pose mon regard sur le miroir, j'ai des cernes énormes et mon corps me fait atrocement mal. Raison pour laquelle j'ai décidé de rentrer plus tôt aujourd'hui.

Je sors de la salle de bain en soupirant. J'enlève mon peignoir pour mettre un t-shirt.

Soudainement, je me sens observé, un long frisson me prend. Je regarde derrière moi et crus apercevoir un mouvement du coin de l'œil.

Je fronce les sourcils et me retourne avant de regarder à gauche puis à droite.

Rien, absolument rien.

Et ça ne me rassure absolument pas, ça me stresse encore plus.

Je suis en danger et je le sens.

D'un coup, un bras vient me tirer en arrière me faisant crier. J'essaye de me débattre en griffant l'individu mais quelque chose de métallique s'abat violemment sur ma tête.

Mes oreilles bourdonnent, ma tête me fait affreusement mal et je sens un liquide chaud et visqueux couler sur le bas de mon dos.

Je m'écroule au sol et avant de perdre totalement connaissance, je sens que d'autres coups me sont portés.

[...]

Une grande quantité d'eau gelée projetée sur moi me réveille. J'ouvre les yeux et vois Abel.

Abel — Enfin tu te réveille,ça fait deux jours que t'es inconsciente, j'ai cru t'étais morte.

J'essaye de bouger mais tous mes membres sont attachés. Sa main caresse mon visage que je dégage.
Il ne se décourage pas et descend vers mon cou puis ma poitrine.

Abel — Tu l'as laissé te touchée ?

Silence.

Abel — Réponds ! Tu as laissé ton fils de pute te toucher ?

— Et il l'a fait comme tu le feras jamais.

Sans rien ajouter d'autre, il commence à me donner des coups. Il ne laisse aucune partie de mon corps sans coup. Et il y prend du plaisir.

Abel — T'es à moi, Aleena. Et j'accepterais pas que tu me trompes en donnant ton cul au premier venu !

C'est vraiment l'hôpital qui se fout de la charité là.

Malgré les coups, je pars en fou rire. Ce qui l'énerve encore plus et il se déchaîne.

Après s'être longuement défoulé sur mon corps, il se relève arrange ses vêtements et se dirige vers une table où est posé une bassine.

Il la saisit et la pose à côté de moi. Celle-ci est remplie d'eau et il y a un chiffon dedans. Il le prend et commence à essuyer le sang frais sur certaines parties de mon corps.

Abel — Excuse-moi. Tu sais que je t'aime énormément, je peux pas te laisser me quitter, Aleena. T'es ma femme et je t'aime énormément, tu comprends ?

Silence.

Abel — Tu comprends ?! Il hurle cette fois-ci.

Silence.

Cette fois-ci c'est une gifle mais je garde le silence et mon visage impassible, ce qui l'énerve encore plus.

Abel — Tu sais que ton petit Pd a pris mes gars en otage ? Moi, j'ai réussi a me tailler avant qu'ils ne me choppe mais tu sais ce que je viens de recevoir ? Une vidéo de Ilyes et Joshua se faire torturé a mort. Et tout ça, pour ta belle gueule Aleena. Il dit en me caressant le visage puis en attrapant mon cou qu'il serre.

Je sens mon cœur palpité et ma respiration se fait de plus en plus difficile.

Abel — Il te veux tellement qu'il veux éliminer la concurrence hein ? Eh bien ce petit pd ne t'aura jamais, tu m'entends ?

Il n'attend même plus de réponse de moi, donc directement, il pose ses grosses lèvres sur les miennes. Je tourne la tête mais il attrape ma mâchoire et continue de m'embrasser.

Voyant que je ne coopère pas, il me mord la lèvre inférieure jusqu'à ce qu'un goût métallique se fasse sentir dans ma bouche.

Abel se relève et commence à déboutonner son jeans puis enlève son t-shirt.

Abel — Tu te refuse à moi ton mari alors que tu lui ouvre grand tes putains de jambes ?

Il rigole, un rire bien psychotique.

Abel — Je vais te violer, je vais te violer pour que tu sache que tu m'appartiens et que je suis l'homme de ta vie, Aleena !

Pour la première fois depuis mon réveil, j'ai peur.

Je peux absolument tout gérer, mais pas ça.

— Ne fais pas ça... Je dis douloureusement, j'ai la gorge extrêmement sèche.

Il ne m'écoute pas et se plage entre mes jambes. Sa main touche cette zone me répugnant plus qu'autre chose.

Abel — Pourquoi tu mouilles pas ? Je t'excite pas assez c'est ça, hein ?

Sans attendre, il me fout un coup de poing au visage.

Abel — Si tu mouilles pas je te baise comme ça et tu auras encore plus mal, c'est ça que tu veux ?

Silence.

Abel — Tant pis pour toi alors.

De toute façon, tout ce que je pourrais lui dire ne le raisonnera pas.

Il se frotte contre moi gémissant comme la grosse pute qu'il est.

Abel — Je vais te baiser en te filmant puis je l'enverrais à ta famille et a ton petit Pd. Il rigole, enfaite non, je vais l'envoyer à tous tes contacts comme ça ils sauront à quelle point t'es une grosse chienne infidèle.

Dixit celui-ci qui a cocu sa meuf pendant trois ans avec moi sans qu'aucune de nous ne le sache.

Il est ridicule, totalement ridicule même.

Je ferme les yeux attendant que toute cette merde ce finisse. Quand un gros bruit métallique se fait entendre et Abel hurle puis s'écroule sur moi.

J'ouvre les yeux et carrément c'est une scène surréaliste qui se déroule devant moi. Mon père, mes frères et Zyon sont tous devant moi, chacun habillé en cambrioleur.

Mon père saisit Abel par le colbac et le soulève.

Ayii.

Sans attendre, il lui fait violemment heurté le mur. Abel s'écroule en hurlant de douleur.

Mon père le laisse et se précipite vers moi.

Papa — Ça va ? Tu vas bien ? Tu as mal quelque part ? Il demande en examinant toutes les parties de mon corps.

J'hoche la tête et me blottis dans ses bras.

Papa — Je vais le tuer ce chien, ne t'inquiète pas. Il ne te fera plus jamais de mal.

Je sens qu'on me détache et je m'endors comme ça, dans les bras de mon papa.

𝐀𝐋𝐄𝐄𝐍𝐀 • 𝑴𝒐𝒏 𝒑𝒍𝒂𝒚𝒆𝒓 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant