Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
Je suis à présent seule a mon étage, en train de réfléchir à la prochaine vague de licenciement et d'embauchement.
— Putain, je vais encore me faire lécher le cul puis détester par ces imbéciles.
Je tape légèrement ma tête contre le bureau.
Je me relève et je vois que les lumières du couloir sont toutes éteintes, il n'y a que mon bureau qui émet encore de la lumière. Je me lève et tente de voir à travers la vitre et je fronce les sourcils en voyant quelqu'un avancer vers mon bureau.
La porte s'ouvre sur mon idiot de patron qui a un petit sourire plaqué sur les lèvres.
Zyon — Je te pensais pas si peureuse.
Je roule des yeux et sans lui répondre, je me rassois et fais mine d'être occupé sur iMac.
Du coin de l'œil, je le vois explorer la pièce.
Zyon — Tu comptes juste m'ignorer, Aleena ?
Au ton qu'il utilise je sais qu'il est en train de sourire.
Il se rapproche de moi, et son parfum se répand dans la pièce. Il prend appuie sur le bureau, en face de moi, et plus les secondes passe plus il me regarde sérieusement.
Zyon — Tu veux vraiment jouer à ça ?
Son accent ressort italien est plus prononcé, et je sens de l'animosité dans sa voix, mais je reste fixée sur l'écran.
Je le vois se relever brusquement et faire le tour, il tourne ma chaise et se penche vers moi. Je retiens un hoquet de surprise, tandis que ses yeux émeraudes brûlent carrément ma peau.
Je lève les yeux essayant de paraître insensible à cette soudaine proximité.
— Puis-je vous aider monsieur Moretti ? Je dis d'une voix assez froide.
Sa main saisit brusquement mon cou, nos bouche se rapprochent et je sens sa respiration sur mon visage.
Zyon — J'aime pas être ignoré, Aleena, vraiment pas.
— Et moi j'aime pas qu'on serre mon cou, monsieur Moretti.
Zyon — Et arrête de m'appeler comme ça, ça m'excite.
J'avale difficilement ma salive et resserre légèrement les cuisses.
— Comme vous voulez, monsieur Moretti...
D'un coup, son genoux écarte mes cuisses et s'y glisse faisant remonter ma robe.
Zyon — Ne va pas sur ce terrain là, Aleena.
— De quoi vous parlez, monsieur Moretti ?
Sa bouche se pose sur le coin de mes lèvres et descend sur ma mâchoire puis sur mon cou.
Zyon — Je vois. Il ricane doucement.
D'un coup la porte s'ouvre, nous faisant sursauter. Je tombe sur Lyam, mon frère, qui est totalement plongé sur son téléphone.
Lyam — Alee/. Il relève la tête et écarquille les yeux et laisse carrément son téléphone tomber, en nous voyant.
Zyon recule et je vois son visage se fermer totalement.
Lyam — Prend tes affaires et on y va. Il dit froidement, après un long moment.
Je m'exécute, peu habitué à ce ton là venant de mon frère.
Je passe devant Zyon et me dirige vers mon frère.
Lyam — Va m'attendre dans la voiture.
En chemin, je les entends parler avant que le ton ne monte rapidement. J'ai que quelques bribes de conversation mais j'entends très clairement Lyam lui crier;
Lyam — Reste loin de ma sœur et de ma putain de famille, Moretti.
Vu que je suis dans la pénombre, je m'accroupie derrière un des bureaux pour les écouter.
Zyon — Je préfère quand c'est ta sœur qui le gémis.
J'entends un coup, carrément j'ai sursauté tellement c'était fort, puis d'autres s'enchaînent.
Je me relève prête à intervenir mais je vois Zyon sur mon frère carrément en train de le tabasser, et mon corps se fige.
J'essaye de reprendre contenance du mieux que je peux, avant de me diriger vers eux.
Je pousse brutalement Zyon qui recule à peine mais assez pour s'éloigner de mon frère.
Toute attirance que j'avais pour lui s'envole, pour laisser place à une haine palpable que je laisse paraître dans mes yeux.
— Chien.
Il m'ignore totalement avant de mettre ses mains dans ses poches pour se diriger vers la sortie.
Zyon — Reste à ta place, Lyam, et c'est mon dernier avertissement.
[...]
La tentation dans la voiture est palpable, Lyam a la mâchoire serré et serre très fort le volant.
— Ly/
Lyam — Ferme ta putain de gueule, Aleena. T'as rien de mieux à faire que de faire ta petite pute chez Moretti ?
Je rigole nerveusement.
— Je suis carrément pas ta pote pour que tu me parles comme ça, Lyam.
Lyam — Tu vas faire quoi ? Pleurer sur la bite a Zyon comme tu t'apprêtais à le faire.
— Gare la voiture.
Lyam — Quoi ?
— Gare la putain de voiture.
Il me tship sans m'écouter et je regarde la route et vois qu'elle est totalement vide, donc je lui fou un coup de poing sur le visage.
La voiture dévie un peu mais il arrive à contrôler, avant de se garer.
Il me fout une gifle que je sens bien passé, et je lui rend le coup.
— Je suis ta petite sœur, pas ta chienne, si tu crois que tu me fais mal avec tes gifles de garçon princesse la tu te trompes.
Il allait répliquer mais je le coupe.
— Ferme ta gueule j'ai pas fini. Et je te jure si tu me reparle mal comme ça, je le dis à papa et on verra qui est qui dans cette maison.
Je me remet correctement et fixe la route, tandis qu'il fulmine.
— Et surtout, ce que je fais de ma chatte ne te regarde pas.
Lyam — On verra si papa t'attraperas pas s'il apprend que tu baises Moretti.