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Vendredi 26 décembre
11h12
📍 Turks and Caicos





A L E E N A




Je me réveille dans les bras de Zyon qui est réveillé depuis

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Je me réveille dans les bras de Zyon qui est réveillé depuis. Je lâche un rire en voyant qu'il est en train de regarder Bob l'éponge.

A ton grand âge ?

Zyon — Y'a pas d'âge pour regarder Bob l'éponge, tresoro.

Je me détache de lui mais il me tire de nouveau vers lui.

Mais lâche-moi, je dois aller me doucher.

Zyon — Non, je veux pas !

— M'en fou, lâche-moi.

Il se lève d'un coup, me soulevant en même temps.

Mais tu joues à quoi ?

Zyon — On va se doucher.

— Mais seule, j'ai dit !

Zyon — Rêve.

Pendant qu'on se brosse les dents, Zyon fait que m'embêter. En tirant mes cheveux, me donnant des petits coups, m'étrangle avec son bras.

J'ai l'impression d'être avec un enfant là.

On rentre dans la douche italienne et j'actionne l'eau. Je prends ma douche bien tranquillement quand je sens sa main s'abattre bien violemment sur mes fesses, en plus avec l'eau ça fait encore plus mal.

Carrément le cris est bloqué dans ma gorge. Je me retourne vers lui et lui donne un gros coup dans le torse.

Zyon — Même pas mal.

— Je vais t'en foutre une autre Moretti !

Il penche légèrement sa tête sur le côté, en souriant.

Zyon — Arrête de me menacer.

— Sinon quoi ?

Zyon — Sinon je vais te prendre là maintenant, contre ce mur.

Je roule des yeux mais il attrape mon cou et me tire vers lui, collant nos corps.

Zyon — Continue de faire ce genre de chose et je vais encore être obligé de te punir.

Je recommence.

Je me retrouve brusquement plaqué contre le mur. Il m'embrasse en me soulevant. Mes jambes s'enroulent autour de sa taille.

Sa bouche quitte mes lèvres et descend vers mon cou où je suis sûre y laisse des traces.

Je commence à être bien horny mais comme s'il le sentait, il s'arrête et me fait descendre.

Zyon — Tu mérites d'être frustrée. Il dit en me faisant un bisou sur le front.

Je lui lance le gel douche et il l'esquive en partant en fou rire.

Je sors de la douche et me rend compte que j'ai pas amené d'affaires, ni préparé ma valise.

Eh.

Moretti !

Zyon — Quoi ?

— J'ai pas d'affaires.

Zyon — Viens.

Je sors de la salle de bain et il me pointe du doigt une porte. Je l'ouvre et je vois que des sachets de marque.

C'est quoi ça ?

Zyon — C'est à toi.

— Hein ?

Zyon me tship, tandis que j'entre dans la pièce. Les sacs sont remplis de vêtements et de chaussures.

Mais ça a dû coûter cher wesh !

Zyon — En tout cas, pas assez pour toi.

[...]

Une semaine est passée depuis notre arrivée. En vrai, je crois pas avoir passé d'aussi bonnes vacances de toute ma vie.

On sort du restaurant et nous nous dirigeons vers la plage, où on marche main dans la main.

Zyon — Qu'est-ce que t'as ? T'as l'air pensive.

— Rien, je pensais à un truc vite fait.

Zyon — Hm, je sais pas mais ces temps-ci, tu sembles pas bien.

— T'inquiète pas pour moi, je vais bien.

C'est vrai que ces temps-ci, j'ai l'impression que quelque chose va arriver et quelque chose de mauvais. Ça me stresse et m'angoisse à longueur de journée.

Mais bon.

Je m'arrête et l'attire vers moi, entourant mes bras autour de sa nuque.

Merci pour tout Zyon...

Zyon — Pourquoi j'ai l'impression que tout sonne comme des adieux avec toi ces derniers temps.

Je souris.

Eh, je veux jamais partir pour toujours être avec toi.

Zyon — T'es dans le romantisme maintenant ?

— Mdr oublie oublie.

Zyon — Mais non, de toute façon. Je laisserai personne prendre ma place. Il n'y a que moi qui goûtera tes lèvres, ton corps, te tiendra la main, prendra soin de toi. Parce que c'est ma place et mon rôle, tresoro.

On se regarde longuement dans les yeux avant qu'on s'embrasse, le plus tendrement possible.

Soudainement, je sens une douleur aiguë dans mon dos. Je me sens soudainement engourdi, mes jambes n'arrivent plus à me porter.

Les mains de Zyon se posent sur mon dos pour me soutenir. Mais il se fige et amène sa main devant lui une grande quantité de sang s'y trouve.

Zyon — A... Aleena. Il bégaye tandis que je m'écroule au sol.

Un liquide au goût métallique sort de ma bouche et je vois que c'est du sang.

Je l'entend crier sur des gens, leur disant d'appeler les urgences alors que je me sens de plus en plus partir.

Zyon — Tiens bon, s'il te plaît, ferme pas les yeux.

Je souris.

Je vais me reposer, juste un peu. Je dis en fermant progressivement les yeux.

Zyon — Non non fais pas ça, tu peux pas me faire ça putain !

Je sens une larme qui n'est pas la mienne s'abattre sur moi.

Ne pleure pas pour moi...

Il me serre légèrement contre lui.

Zyon — Je t'aime, Mendoza...

— Je t'aime aussi, Moretti...

Et mon corps lâche, n'ayant plus la force de tenir.

[...]

Pardonnez-moi 😔

𝐀𝐋𝐄𝐄𝐍𝐀 • 𝑴𝒐𝒏 𝒑𝒍𝒂𝒚𝒆𝒓 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant