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Je fais les cents pas dans la salle d'attente de l'hôpital. Ça fait presque trois heures qu'elle est au bloc et j'ai aucune nouvelle depuis.
C'est une putain de torture de savoir qu'elle est dans un état pareil et je ne peux rien faire d'autre qu'attendre.
? — Monsieur Moretti ?
Je me tourne et je vois une infirmière.
— Ouais c'est moi.
? — Suivez-moi.
Je m'exécute et on rentre dans une chambre, Aleena y est. Allongée sur le lit, elle a l'air morte et cette simple pensée me donne des frissons d'horreur.
Je remarque un médecin qui tient un dossier.
— Comment elle va ? Je demande directement.
Il se tourne vers moi, le visage passible.
Médecin — Mademoiselle Mendoza a eu énormément de chance, la balle n'a touché aucun point vital. Les lésions ne sont que musculaires et l'hémorragie à été très vite contrôlée. Donc son état est stable pour l'instant.
Je souffle de soulagement.
Médecin — Mais la balle a touché une de ses côtes qui était anormalement endommagé, on a posé un drain. Donc reste plus qu'à attendre qu'elle se réveille.
— Et pour son rapatriement ?
Médecin — C'est trop dangereux pour l'instant, l'état de sa côte peu empiré si on la bouge. Laissez lui au moins une semaine avant d'envisager cela.
J'hoche la tête.
Médecin — Et j'avais oublié, on l'a placé dans le coma pour que son corps puisse se régénérer, sans la faire souffrir.
— Pardon ? Je dis agressivement.
Il sursaute légèrement.
Médecin — C'était la seule solution pour qu'elle ne souffre pas inutilement.
— Et elle va se réveiller quand ?
Médecin — Je sais pas, nous ne pouvons qu'attendre et espérer qu'elle se réveille.
Silence.
Je rigole nerveusement et fais un pas vers lui.
— Si elle ne se réveille pas, sachez que je vous brûle vif.
Médecin — Je suis désolé monsieur Moretti, mais ne perdez pas espoir. Il dit avant de sortir précipitamment de la pièce suivi par l'infirmière.
