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Une fois sortie de l'ascenseur, je marche rapidement vers son bureau, mes talons claquant sur le sol, est le seul bruit présent à cet étage.
Je vois que sa secrétaire n'est pas là donc, je ne me gêne pas et ouvre brusquement sa porte.
J'analyse la pièce et me fige en voyant la scène qui se déroule devant moi. Zyon est assis sur le canapé d'angle, en train de scroller son téléphone, tandis qu'une fille le suce. Et d'après sa couleur de cheveux je devine assez vite c'est sa secrétaire, Maria.
Zyon — Toujours en retard à ce que je vois.
— Alors tu t'attendais à ma visite ? Je demande en essayant de ne pas baisser le regard sur Maria.
Zyon — Tu peux partir Maria.
Maria — Mais t'as pas...
Zyon — Sort putain !
Elle sursaute avant de se lever et fait descendre sa robe pendant que Zyon range son truc.
Elle allait sortir quand je la retiens.
— Tu mérites tellement mieux qu'un chien manipulateur comme lui, Maria.
Maria me sourit gentiment, les mains légèrement tremblantes, elle attrape mes mains.
Maria — S'il te plait ne le dis à personne, si ça se sait ma carrière sera foutue.
— T'inquiète pas.
Son sourire s'agrandit et elle sort.
Je souffle et m'assoie en face de l'autre con, c'est a dire sur la table en verre en face de son canapé.
— Pourquoi mon bureau n'est plus mon bureau, Moretti ?
Zyon — Parce que tu déménages, ton bureau est maintenant celui collé au mien.
— Pardon ?
Il relève les yeux de son téléphone et me regarde longuement.
Zyon — Toutes tes affaires ont été déplacées, et si tu avais été plus attentive en passant t'aurais vu ton prénom sur la porte.
— Qu'est-ce que tu cherches en faisant ça, wesh ? Tu sais ce que les autres employés vont penser en me voyant seule à ton étage ?
Zyon — Ça ne me regarde pas vu que je suis un chien manipulateur, non ?
— Tu prouve carrément que tu l'es en faite.
Je me lève et sors de son bureau en prenant bien soin de claquer la porte.
[...]
Je suis dans mon tout nouveau bureau, qui est carrément magnifique, mais n'est pas le sujet.
Déjà qu'ici les gens sont des commères, je vais me faire tellement descendre, or que j'ai rien fait.
J'entends quelqu'un toquer à la porte, et je vois la petite tête de Ashley, elle souffle de soulagement et je lui lance un regard interrogatif.
Ashley — J'ai eu tellement peur ?
— De quoi ?
Ashley — Eh bien, Emma s'amuse à dire partout que tu t'es faite licenciée.
— Comment t'as su que j'étais là ?
Ashley — En fait je venais demander au PDG pourquoi il t'avait renvoyé et je suis tombé sur l'inscription sur la porte.
— C'est très gentil de t'inquiéter pour moi, Ashley. Mais c'est pas ce connard de PDG qui me renverra si facilement.
La porte s'ouvre de nouveau cette fois-ci sur Zyon, les mains dans ses poches, il me toise.
Aussi détestable que beau.
Zyon — Chien manipulateur, connard, tout ça en une journée, Aleena ?
Je vois Ashley stresser et se faire toute petite.
— Tu sais que quand on est poli, on frappe avant d'entrer ?
Zyon — Tu as frappé à mon bureau, ce matin ?
Je me renfrogne tandis qu'il arbore un sourire en coin.
Ashley — Je...j'y vais à plus tard Aleena, on se retrouve à la pause. Elle dit avant de sortir rapidement de la pièce.
On se retrouve de nouveau seul et un silence pesant règne dans la pièce, tandis qu'on commence une bataille de regard.
— Je vous prierai de bien vouloir prendre la porte j'ai du travail monsieur Moretti. Je dis en me levant et en lui indiquant la porte.
Son regard se balade sur mon corps avant de se reposer sur le mien.
Zyon — Le blanc te va bien, il fait ressortir tes formes.
Je le tship bien salement et il ricane en sortant.
