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Mais qui m'avait menti ? J'ai passé les deux heures trente les plus douloureuses de ma vie dans cet avion. Tous mes membres sont courbaturés et mon entre jambes est carrément douloureux.
Je sonne à la porte de chez moi.
Celle-ci s'ouvre en grand sur Lyam, qui me regarde de haut en bas avant de grimacer.
Lyam — Oh non pas elle. Il referme la porte sur moi.
— Lyam je te jure si t'ouvre pas toute suite la porte je le dis à papa ! La porte s'ouvre directement et il retourne à l'intérieur en me tshipant.
Je roule des yeux et tire ma valise vers l'intérieur et referme la porte derrière moi.
J'entre dans le salon et les vois tous installés autour de la table basse avec des cartes de uno éparpillées un peu partout.
— Bonsoir.
Papa — Ah la reine de mon cœur est rentrée.
Je souris et me dirige vers lui pour lui faire un câlin. Il me sert fort dans ses bras avant de me faire un bisou sur le front.
Maman — Kinkinkin la reine de mon cœur moi j'existe pas Aleena ? Tu rentres tu te dirige vers ton père alors que c'est moi qui t'ai porté neuf mois mais ?
Papa — Soit pas jalouse Savannah, elle me préfère juste à toi, hein Aleena ? Il ricane en me secouant pour que je dise oui.
Je rigole et pars prendre ma mère dans mes bras.
— Vous êtes tous les deux mes préférés.
Adam — Mais anh réponds seulement tu veux faire la fausse ici.
— Shut toi ça te concerne pas on parle en famille là.
Il saisit la boîte métallique où étaient rangées les cartes et se met en position pour me le lancer.
Papa — Fait ça je t'égorge.
Cody — J'ai juré dans cette maison personne peut traumatiser sa sœur en paix.
Papa — C'est ma fille donc si quelqu'un doit la traumatiser c'est moi pas a vous, bande de perroquets sauvages.
Je souris en leur tirant la langue et me lève pour aller boire de l'eau.
Lyam — Eh mais pourquoi tu marches comme ça.
Je me fige carrément, putain mais il s'est pas la fermer cet imbécil ?
— Je suis tombé en faisant un jogging l'autre jour.
Je vois qu'ils croient tous a mon mensonge sauf ma mère qui esquisse un petit sourire en coin.
[...]
Après deux heures de uno qui se finissait à chaque fois par de mini combat, je retourne dans ma chambre.
Je m'allonge sur le lit et mets de la musique, quand la porte de ma chambre s'ouvre sur ma mère.
Maman — Une chute hein.
Je souris, gênée.
— Okey c'est pas une chute.
Maman — Alors il s'appelle comment ? Elle demande en s'asseyant sur le lit.
— C'est pas important c'est du passé maintenant maman.
Maman — L'italien dont tu parlais l'autre fois ?
J'hoche la tête.
Maman — T'es sur tu veux pas me dire son nom ?
J'hausse un sourcil.
Maman — Okey okey j'arrête. Mais vu comment tu marches, ça a dû être très bien. Elle ricane légèrement.
— Maman ! Totalement gêné, je me recouvre là tête avec mon plaid.
Conscience — Quand c'était pour bien crier son nom et de lui demander de te faire des choses bien sales, t'étais pas aussi gênée.
Mais eh ?
Je l'entend éclater de rire puis elle se lève pour sortir. Je descends doucement le plaid et la regarde s'en aller.
— Tu dis rien à papa hein ?
Elle se retourne vers moi et mime de fermer sa bouche comme une fermeture, me faisant sourire.
— Zyon.
Maman — Hein ?
— Il s'appelle Zyon.
Directement, je la vois se figer et son visage changer carrément.
Maman — Zy... on ?
— Oui, qu'est-ce qu'il a ?
Maman — Euh rien rien, bonne nuit.
Et elle sort précipitamment de la chambre.
Bizarre hein.
Je m'attarde pas plus dessus et prend mon téléphone pour texter Kimia.