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Nous sommes tous installés dans la salle à manger en train de dîner, l'ambiance est assez lourde ce qui est très rare.
Soudainement, Lyam pose sa fourchette, me regarde mal puis regarde mon père.
Lyam — Papa, tu croiras jamais ce que ta fille fait.
Comportement de garçon pétasse sur nous.
Papa — Je t'écoute.
Je coupe mon steak sans même leur accorder un regard.
Lyam — Elle couche avec son patron qui n'est autre que Zyon Moretti.
J'entends un verre se briser, je relève la tête et croise le regard plus que froid de mon père.
Lyam — Je/
Mon père le coupe en levant la main.
Papa — C'est vrai, Aleena ?
— Oui.
Il rigole nerveusement et passe sa main dans ses cheveux.
Pardon mais mon papa est trop beauu ayiiii.
Papa — Restes loin de lui, très loin de lui même, ou sinon tu vas vraiment me connaître, Aleena.
Lyam — Juste ça, tu dis rien ? Ta fille fait sa pute !
Papa — Tu sors ta bouche quand il s'agit de ma fille Lyam, je sais encore comment la gérer. Bref je disais, je ne veux plus que tu sois en contact avec lui, je suis clair ?
— Et pourquoi ?
Papa — Ça ne te regarde pas.
— C'est quoi votre putain de problème a toujours vouloir tout me cacher dans cette famille ?
Papa — Je vais me répéter parce que je crois que t'as pas bien compris, ne t'approche plus de Zyon, et les raisons ne te concerne en rien.
Je serre la mâchoire et le regarde froidement.
Papa — Compris ?
— Très. Je me lève brusquement pour quitter la salle à manger.
Conscience — Comportement de blanc la c'est quoi madame ?
Papa — Repose ton cul sur cette chaise.
Je le calcule pas plus que ça et continue mon chemin. Je l'entends se lever mais ma mère semble l'arrêter parce que je n'entends plus rien.
Je monte dans ma chambre et claque la porte.
Si tu penses que je saurais pas pourquoi vous êtes tous bizarres quand il s'agit de l'autre là, c'est que tu te mets le doigt bien profondément là ou je pense, papa.
[...]
Mardi, 24 novembre 7h45 📍 Paris, France
Je passe devant la salle à manger, du coin de l'œil, je les vois tous installer entrain de manger. Je calcule pas et rassemble mes affaires.
Maman — Tu manges pas, bébé ?
— Non c'est bon, je mangerai au bureau.
J'ouvre la porte prête à partir quand la porte se referme d'un coup.
Papa — La politesse, tu connais ?
— Faut croire que c'est une notion que tu m'as jamais apprise.
J'ai rien compris en une fraction de seconde, il attrape ma mâchoire qu'il serre légèrement,
Papa — Tu sais que je déteste être méchant avec toi, alors ne me pousse pas a l'être, Aleena.
Je soupire, j'aime tellement pas être en froid avec mon père.
C'est trop ma vie ce vieux
— Pardon, papa.
Il sourit avant de me faire un petit bisou sur le crâne.
Papa — Passe une bonne journée, mon bébé.
J'hoche la tête et sors rapidement avant d'arriver en retard.
[...]
A peine un pied posé à mon étage, tous le regards se braque sur moi.
Je fronce les sourcils et regarde ma montre, je suis a l'heure pourtant, alors pourquoi ils me regardent tous comme ça.
Je m'avance vers la porte de mon bureau mais je lis que l'incription sur la porte qui portait mon nom a disparu et est maintenant remplacé par celui de Emma.
Je vois Emma installé sur mon bureau entrain de me sourire narquoisement et en me faisant un signe de main.
Attend quoi ?
Je lui fais un doigt avant de faire demie tour, pour monter dans l'ascenseur et j'appuie sur le bouton vingt.
Ce connard n'est pas entrain de me virer, si ?
[...]
Mes postes sont graves irréguliers mais je crois je vais commencer à poser tous les lundi, mercredi et samedi.
