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On dirait que mes parents avaient deviné mes intentions. Parce qu'à peine un pied posé à la maison, ils m'on pris mon téléphone, mon ipad et mon mac. Carrément, s'ils auraient pu prendre la télé ils l'auraient fait.
Oui à mon grand âge.
Ça fait deux jours que je galère comme une conne dans la maison et en plus je suis en froid avec tout le monde.
Bref, je suis assise sur mon lit en train de lire Royal Saga, quand j'entends la porte de mon balcon s'ouvrir.
Je relève la tête et croise les yeux vert de monsieur Moretti.
Zyon — Je t'ai appelé, une vingtaine de fois.
— Ils m'ont pris mon téléphone.
Zyon — Et toi l'accepte ça ?
— C'est mes parents, je peux rien faire.
Zyon — Grosse soumise.
— Kinkinkin.
On se regarde longuement tandis qu'il s'adosse au mur.
Zyon — T'as pas l'air bien.
— Ils m'ont dit.
Zyon — Ah.
Il se décolle du mur et s'approche de moi.
Zyon — Et tu me détestes toi aussi maintenant ?
— Pourquoi je le ferai ? T'as rien avoir avec cette histoire.
Il sourit.
Zyon — Tu veux connaître l'autre partie de l'histoire ?
J'hoche la tête.
Zyon — Habille toi alors.
[...]
Après presque deux heures de trajet, on arrive devant ce qui semble être un hôpital. Un hôpital psychiatrique plus précisément.
— Qu'est-ce qu'on fait là ?
Zyon — T'inquiète.
On avance dans les couloirs presque désert avant de voir une personne à l'accueil.
? — Bonsoir monsieur, vous venez très tard aujourd'hui ?
Zyon — Des soucis à régler.
? — Vous pouvez y aller.
Après quelques minutes, on arrive devant la chambre 237. Zyon ouvre la porte et devant moi, une femme elle est tane, les yeux vert. Elle est vraiment magnifique. Elle est allongée dans le lit, menottée à celui-ci, regardant la télé. En entendant la porte s'ouvre elle pose son regard sur nous.
