Chapitre 8: Maladresse ?

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Depuis que j'avais 13 ans, je trouvais ça inconcevable de dormir chez quelqu'un qui nous est inconnu, et qui plus est un garçon. Je passais mon temps à critiquer les filles qui dormaient chez des garçons, jugeant que c'était frivole. Quand je venais de déménager avec Kath, trouvant liberté, elle avait commencer à arborer ce comportement, à mon plus grand malheur. J'avais essayer maintes fois de la rendre dans le droit chemin, mais rien. Un jour, on en était arrivées même à se prendre la tête, et coléreuse que j'étais, je l'avais traitée de traînée.

Et voilà comment moi, Abigail O'Connell j'étais dans la même situation.

Et j'en étais clairement pas fière.

Si on me l'avais dit plutôt je leurs aurais sûrement ris en face, les traitant de fous sortis tout droit de l'asile. Mais il fallait faire avec. Je n'ai pas choisi mon destin, mais le destin s'est acharner sur ma pauvre personne.

Je venais d'ouvrir les yeux et comme par hasard la première chose que je voyais était Cole vêtu d'une simple serviette, son corps bien bâti m'était exposé.

Voilà ce que je disais sur mon très cher destin.

« - Mon Dieu ! Lâchais-je en un souffle. Qu'ai je fais pour mériter ça.

Croyez moi, j'ai tout fait pour essayer de ne pas l'admirer...

- Ça fait toujours du bien d'être accueilli avec autant d'admiration.

... Mais on aurait dit un dieu grec.

- Et s'il te plaît évite de baver sur mon matelat. Continua le concerné, ne me quittant pas des yeux, prêt à faire des remarques sur n'importe quel petit geste venant de ma part.

Ce garçon était définitivement plus beau à l'extérieur qu'à l'intérieur.

- Tu te crois sorti de la cuisse de Jupiter ou quoi ?

Je souri, lui jetant un oreiller en plein visage. J'aurais préférer largement lui en coller une, mais pour l'instant je me contentais de cet oreiller pour calmer ma soif.

- T'as de la chance d'être handicapée. Dit il moqueur.

Son air soucieux et inquiet d'hier s'était évaporé comme par magie, laissant place à l'arrogant Cole dont la présence m'était insupportable. Et comme s'il m'avait entendu, il reprit tout d'un coup son sérieux, penant le temps de m'examiner minutieusement.

- Ça va ? Me dit il de manière bref, mais pesait lourd niveau sens.

Quand je vous disait qu'il était lunatique.

- À part que j'ai horriblement mal aux côtes à chaque petit mouvement, mal aux blessures, et que par dessus tout j'ai à te supporter, oui ça va très bien.

Il sourit face à mes propos.

- Alors oui tu vas bien. Déduit il calmement comme si c'était la chose la plus normale qu'il soit.

Je lui répondit en roulant les yeux. À croire qu'il le faisait exprès cet imbécile de première catégorie. Il parti se changer, et je restai seule avec mes pensées maladives. Des questions me trottaient l'esprit. C'était un accident ou on m'a vraiment poussée ? On en avait vraiment après moi ? Mais elles restaient toutes suspendues sans réponses. Tout s'était passé tellement vite. Si Cole prétendait me détester, alors pourquoi avait il fait ça ? Peut être pour avoir le plaisir de voir mon état, et en rire ouvertement après.

- À quoi tu pense ? Dit Cole après s'être revêtu, d'habits bien couvrant cette fois ci.

Et bien quand on parle du loup !

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