Il est difficile de déchiffrer les actes des autres.
Et combien même ceux ci sont proches de nous, des fois on se retrouve dans une position nous laissant tels des étrangers devant eux.
On ne peux jamais savoir ce que l'autre ressent, planifie, pense ou est vraiment.
Ces propos me résumaient bien...
« - Personne ne sait ce qui lui tourne dans la tête.. M'expliqua Mathias.
... sauf que ce n'était pas le cas juste pour moi.
En fin de compte, nous n'étions pas si différents.
Ce jeune homme distant et froids, qui vous laissait facilement croire qu'il n'en avait rien a cirer de vous, me troublait avec ses actes.
Je ne comprenais vraiment pas pourquoi il ferait une telle chose pour moi. Je l'importais peu, et c'était plus qu'évident.
C'est pour cela qu'il fallait que je lui parle, mais avant il fallait le trouver, puisqu'il n'était pas venu au lycée aujourd'hui.
- Mais pourquoi vous ne m'aviez rien dit ? Alors que vous aviez vu l'état dans le quel il m'avait laissée.
Le fait qu'il m'avait blessée n'avait échappé à personne et encore moins à Mathias et Ashton qui avaient assistés à mon humiliation.
- Ce n'était pas à nous de tout te dire. Il faut que vous discutez, rien n'est claire entre vous deux. Me conseilla t-il.
- Et il est passé où ?
- Honnêtement je n'en sais pas plus que toi.
Je fixais mes pieds un long moment, c'était bizarre que même Mathias ne savait pas où il était.
- Oh ne t'en fais pas, il n'est pas allé bien loin.
Je ramassai mon sac qui était posé sur l'herbe, et me levais du banc laissant Mathias seul dans ce jardin à l'arrière du lycée.
- Tu vas où ? Me demanda t-il quand je fus un peu loin.
- Le chercher. »
Au début, je ne savais pas vraiment où j'allais, je savais juste que je le cherchais. Je me contentais de suivre mes jambes qui marchaient sans hésitation.
La tête tournée par des réflexions aussi tordues les unes que les autres, je ne pouvais ne pas me demander ce que ce prétentieux égocentrique m'avait fait pour me laisser aussi attachée à lui, malgré ses actes invraisemblables.
Après quelques minutes de marches, je me retrouvais devant l'hôpital.
J'avais développé cette théorie : stipulant que Cole se réfugiait toujours soit au QG, soit à l'hôpital quand on le perdait de vue.
Et c'était le cas à présent.
Je me précipitais pour entrer, marchant à vive allure jusqu'à la chambre du petit Asaph.
Ne prenant même pas le temps de jeter un coup d'œil par la vitre afin de voir s'il se trouvait bel et bien à l'intérieur, j'entrais lestement dans la salle.
Mon sixième sens ne m'avait pas trompé.
Il était bien là.
Je m'arrêtais net quand je le vis.
Mes pieds restaient vissés au le seuil de la porte.
Il était debout près du lit, m'étant de dos. Et malgré le boucan que j'eus causé en ouvrant la porte avec force, il ne se retourna pas, bloqué dans cette posture.
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Teen Fiction« Vous est-il déjà arriver d'aimer un fraternel au point de prendre en main une vie qu'il a abandonné ? » C'est ce qu'il m'est arrivé de faire lorsque j'ai perdu ma sœur jumelle. Abigail O'Connell, dix-huit ans, se retrouve seule...
