Avez vous déjà entendu parler de la théorie du chaos ?Cette théorie mathématique relative aux comportements et répercutions que pourraient avoir des systèmes sensibles suite à des conditions initiales non maîtrisées, et instables. Ces dites répercutions sont très souvent chaotiques et résultantes de circonstances plus ou moins ordinaires ou insignifiantes.
Ces conséquences sont connues sous le nom de l'effet papillon, le 'Butterfly effect'; un effet illustrant par le biais d'une métaphore comment un seul battement d'ailes de cette petite créature pouvait provoquer un ouragan à quelques kilomètres au loin.
Cet effet voulait simplement dire que des causes infimes pouvaient provoquer de grandes conséquences.
Et voyez vous, j'étais au centre de la tornade à cet instant...
« - Je t'avais bien dis qu'on allait se retrouver. Me rappela la voix plus qu'irritante d'Aaron qui venait de se coller à moi.
... et la tornade en elle même se prénommait Aaron.
J'étais à peine sorti d'un store qu'il m'agrippa le poignet et m'entraîna contre mon gré derrière celui ci. Me plaquant contre le mur, il ne manqua, cependant, pas à me sortir toute sorte d'insultes. Il était plus qu'énervé, son visage exposait toujours une large cicatrice près de sa lèvre inférieure démontrant sa défaite contre Cole, bien que plusieurs jours sont passés après celle ci.
Je ne savais pas pour quelle raison il en voulait après moi.
- Mais lâche moi, tu me dégoûte ! Criai-je ne supportant plus son corps qui n'était qu'à un millimètre du mien.
A ces dires il empoigna violemment mon cou, me laissant me débattre avec mes deux mains pour défaire son emprise, mais il ne faisait que la serrer encore plus jusqu'à ce que je commençai à m'étouffer.
- Ne joue pas avec le feu, je te préviens connasse. Je serais prêt à faire de ta misérable vie un supplice si tu ne la ferme pas. Me menaça t-il.
Puis il me lâcha, je mis ma main sur mon cou tout en toussant sentant que j'allais vomir mes poumons.
- Tu.. Tu me veux... quoi au juste ? Demandai-je entre deux toux.
Me saisissant de nouveaux par le menton, il m'obligea à lever les yeux vers lui. Il était assez grand, et assez fort pour me faire la misère en moins de deux.
- T'es conne ma pauvre ! ricana t-il. T'es la seule chose qui me fera atteindre Cole.
C'était du grand n'importe quoi, s'il y'avait bien un con ici, se serait sans doute lui.
Cette fois il remportera quelque chose haut la main.
- Quand je pense qu'il était prêt à perdre un grand championnat pour toi. Continua t-il ne pouvant freiner ses rires.
Perdre un championnat pour moi ?
Mais de quel championnat parlait il ?
C'était des propos que je n'arriverais sans doute pas à avaler vu ce que le concerné m'avait dit la dernière fois. Il était impossible que je sois la raison pour laquelle il avait baissé les bras à la fin.
- Et maintenant puisqu'en fin de compte il n'à pas tenu sa part du marché, moi je vais tenir la mienne. Acheva t-il.
Joignant le geste à la parole, d'une main il me saisit la hanche, puis il vint poser ses lèvres hideuses sur mon cou, je commençais alors à me débattre comme jamais, lui criant de me détacher. Et par malheur, cet endroit était dépeuplé puisque ce n'était qu'une impasse, personne ne passait par ici si ce n'était des clochards voulant faire leur routine de planarisation dans les airs à l'aide de drogues, psychotropes ou autres substances bizarres.
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Teen Fiction« Vous est-il déjà arriver d'aimer un fraternel au point de prendre en main une vie qu'il a abandonné ? » C'est ce qu'il m'est arrivé de faire lorsque j'ai perdu ma sœur jumelle. Abigail O'Connell, dix-huit ans, se retrouve seule...